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Stefanos Tsitsipas encore impuissant face à Carlos Alcaraz : "Ce gamin est juste trop fort"

Cyril Morin

Mis à jour 05/06/2024 à 08:26 GMT+2

Le choc a accouché d'une souris. Surclassé par Carlos Alcaraz ce mardi soir sur le Philippe-Chatrier, Stefanos Tsitsipas est apparu sans réponse ni révolte face à l'Espagnol en quart de finale (6-3, 7-6, 6-4). Pour le Grec, le bilan est lourd. Plus inquiétant, les solutions semblent inexistantes. De quoi nourrir un sacré complexe et une certaine admiration.

Stefanos Tsitsipas félicite Carlos Alcaraz après leur quart de finale à Roland-Garros 2024

Crédit: Getty Images

Ce n'est pas ce mardi que Stefanos Tsitsipas résoudra son complexe Carlos Alcaraz. Sans réaliser un énorme match, sans forcer son talent, sans puiser dans ses réserves, l'Espagnol s'est baladé sur le Philippe-Chatrier dans un duel aux airs de première semaine plutôt que de quart de finale ultra attendu. Le score final (6-3, 7-6, 6-4) ne reflète pas tout à fait la physionomie d'une rencontre où "Carlitos" aura été à sa main et où le Grec a presque fait de la peine à buter continuellement sur lui.
Sans réponse et sans même le début d'une piste, Tsitsipas a encore été soufflé par son adversaire. Le voilà désormais mené 0-6 dans leur confrontation respective. Et, ce mardi, c'est l'impuissance qui dominait. "Il contrôle si bien la balle, il a cette capacité à changer la direction si facilement, énumérait le Grec, admiratif en conférence de presse. En fait, il me rappelle un peu Novak quand il joue. Dans la façon qu'il a de construire ses points, la manière qu'il a d'utiliser sa tête pour trouver des solutions tactiques, il a réponse à tout. […] En revanche, j'ai eu l'impression de faire de sacrés coups mais ses réponses étaient toujours meilleures que mes coups. Honnêtement, j'ai fait tout ce que je pouvais mais ça n'a pas marché. Je ne pouvais pas faire mieux."
Calme et posé à l'heure d'évoquer son bourreau, Tsitsipas a admis qu'il allait devoir bosser pour espérer mettre fin à sa série noire. Non sans détailler les manques auxquels il se confronte à chaque fois. "Je considère que ma qualité de balle est l'une des meilleures sur le circuit mais à chaque fois que je joue Carlos, je trouve une qualité de frappe que je n'ai presque jamais chez d'autres adversaires, continuait-il. Ses coups sont longs, profonds avec beaucoup d'effet et je n'ai jamais réussi à trouver une bonne solution face à ça. D'une certaine façon, il me surpasse en termes de puissance mais il est suffisamment patient pour le faire d'une façon intelligente. Vraiment, je n'ai que très rarement ressenti ça face à d'autres joueurs. Cela se compte sur les doigts de la main, peut-être un ou deux."
C'est comme s'il y avait une poupée vaudou sur le court
La défaite est certes logique mais reste douloureuse pour le Grec. Car il se voyait aller loin dans ce Roland-Garros. Comme il l'a révélé face à la presse, sa victoire face à Matteo Arnaldi avait dessiné une montée en puissance qu'il imaginait irrésistible. Puis Alcaraz s'est présenté : "Je ne vais pas mentir, j'étais confiant, peut-être même plus que d'habitude. Cela a pu me faire défaut mais j'étais sûr de pouvoir proposer quelque chose de différent face à Carlos par rapport aux fois précédentes. Mais ce gamin est juste trop fort".
C'est donc les valises remplies de questions autour de l'équation Alcaraz que Tsitsipas quitte Paris. Promis, il réessaiera. Et peut-être aura-t-il une aide surnaturelle la prochaine fois ? "Je dois juste passer cette barrière mentale, a-t-il conclu. Mais aujourd'hui, c'est comme s'il y avait une poupée vaudou sur le court. Je n'étais pas en capacité de mettre la balle où je voulais, c'était juste incroyable". C'était juste Alcaraz.
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Carlos Alcaraz a battu Stefanos Tsitsipas en quart de finale à Roland-Garros, le 4 juin 2024.

Crédit: Getty Images

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