Rolland-Garros - 2e tour | Novak Djokovic se qualifie pour le 3e tour en battant Roberto Carballes Baena

Le patron a fait sa loi. Novak Djokovic a expédié Roberto Carballes Baena (6-4, 6-1, 6-2) au 2e tour de Roland Garros ce jeudi après-midi. Pas souverain au tour précédent face à Pierre-Hugues Herbert, le Serbe est monté en puissance. Il n’a pas eu non plus à forcer son tennis pour se qualifier pour le 3e tour. Le n°1 mondial affrontera l’Italien Lorenzo Musetti ou Gaël Monfils, affiche de la night-session.

Il ne lui a fallu que 2h06 pour arrêter l’Espagnol (63e mondial). Et presque autant de temps pour balayer les 2 dernières manches que pour s’emparer de la première. Le natif de Ténérife a même breaké sur le tout premier jeu du match, avant de mener une valeureuse bataille comme savent le faire les Ibériques sur la terre battue parisienne. Sauf qu’à un moment, Djokovic a dit stop. Et a tout rafler.

Étonnement, il a fallu que Djokovic sorte un peu de sa bulle et s’énerve contre un spectateur (fin de 1er set) pour qu’il se libère enfin sur le terrain. Le break stratégique pour l’emporter 6-4 et commencer le récital dans la 2e manche. Capable d’accélérer quand il le voulait, le tenant du titre a asphyxié son adversaire, qui avait déjà laissé des plumes en voulant tout défendre sur le 1er set.

Bien mieux en retour que face à Pierre-Hugues Herbert, le n°1 mondial a surtout profité d’un Carballes en perdition total au service (48% de points marqués après sa première balle). Le Serbe a même infligé plusieurs jeux blancs sur la mise en jeu de son adversaire et s’est fait plaisir au fur et à mesure que la rencontre avançait. Un peu plus de risques pris (43 coups gagnants mais une faute directe de plus que son adversaire), Novak Djokovic a également rassuré physiquement. A l’image d’un point au tout début de la dernière manche où il s’est arraché pour aller chercher un amorti et réussir un passing sur le côté du filet, le Serbe est apparu en jambes et rarement débordé. De très bon augure avant la suite du tournoi, même si l’adversité va également monter en qualité.