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Roland-Garros - 1er tour - Novak Djokovic sort Pierre-Hugues Herbert en trois sets

Gabriel Baldi

Mis à jour 29/05/2024 à 09:28 GMT+2

En manque de confiance depuis plusieurs semaines, Novak Djokovic s'est-il totalement rassuré au 1er tour de Roland-Garros face à Pierre-Hugues Herbert ? Le Serbe s'est qualifié en trois sets (6-4, 7-6, 6-4) mais il n'a pas régné totalement en maître sur la rencontre comme son statut aurait pu le laisser supposer face au Français, 142e joueur mondial.

Pouille : "Djokovic doit en avoir marre que tout le monde soit tout le temps sur son dos"

L’entrée en lice du tenant du titre et n°1 mondial allait forcément être scrutée. Surtout avec les doutes entourant son niveau de jeu en 2024. Le Serbe a sorti Pierre Hugues Herbert (6-4, 6-7, 6-4) en 2h33 de jeu ce mardi en night session. Un 1er tour solide mais pas souverain. Il faut dire que le Français a honoré sa wild-card et réussi à faire jeu égal sur certaines séquences. Mais même malgré ça, un Djokovic loin d’être parfait s’en est tiré en trois manches.
C’est donc au bout d’une soirée mitigée que le public a quitté le Philippe Chatrier, juste après 23h. En n’oubliant évidemment pas de célébrer un Herbert valeureux 142e joueur mondial revenu de loin avec des problèmes familiaux l’an dernier. Celui qui n’avait joué que des Challenger en 2024 n’a pas démérité. Relâché, le Strasbourgeois a même emmené le triple vainqueur du tournoi au tie-break dans le 2e set. Le tout avec un jeu léché, entreprenant et toujours aussi plaisant à voir.

Djokovic a géré

Pas dépassé non plus par l’enjeu (37 coups gagnants) et inspiré au service, PHH n’a pas subi les retours du Serbe. Mais quand il l’a voulu - pour breaker tôt dans le 1er set ou expédier le jeu décisif de la 2e manche - Novak Djokovic a accéléré. Assez froid, le visage fermé, on l’a longtemps cru concentré (ou dans le doute). Il a fallu attendre le début du tie-break et un point magnifique conclu à la volée par le n°1 mondial pour qu’il célèbre enfin haut et fort, et libère un peu ses coups.
Preuve de la marge qui séparait les deux joueurs, Novak Djokovic a globalement semblé jauger ses coups et ses marges de progression. Gêné par le slice de son adversaire, celui qui n’a encore pas débloqué son compteur en 2024, a parfois aussi laissé paraître quelques doutes physiques dans ses reprises d’appuis.
Globalement calme et posé (18 fautes directes contre 31 pour Herbert), “Nole” a aussi eu l’occasion de montrer que certains de ses coups redoutables étaient toujours d’actualité (passing de revers, amortis bien sentis). Suffisant pour faire des différences dans les points importants alors que les deux joueurs ont joué à chassé-croisé sur la deuxième et troisième manche. Djokovic a géré, sans écraser Pierre-Hugues Herbert. Son 2e tour face à l’Espagnol Roberto Carballes Baena devrait lui permettre de monter en puissance.
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