JO Paris 2024 - "Je choisirais une médaille d'or" : entre Wimbledon et les Jeux, Carlos Alcaraz a fait son choix

Carlos Alcaraz vient de réaliser un rêve en soulevant sa première coupe des Mousquetaires. Mais il doit déjà se projeter. Car s'il a reconnu dimanche que c'est le trophée dont il est "le plus fier" après ses sacres à l'US Open 2022 et Wimbledon 2023, l'Espagnol ne compte pas s'arrêter en si bon chemin cette année. Wimbledon, où il est tenant du titre, arrive dans quelques semaines. Et dans un peu plus d'un mois, ce sont les Jeux Olympiques à Paris qui l'attendent. Un programme royal, digne des ambitions de cet empressé champion.

Plus jeune joueur à remporter des titres du Grand Chelem sur les trois surfaces (dur, gazon, terre battue), Carlos Alcaraz ne peut pas encore se permettre de choisir où il complétera son armoire à trophées. Mais il a quand même quelques préférences pour les prochaines semaines. Alors quand Marca l'interroge sur ses priorités entre le Grand Chelem londonien et Paris 2024, il n'hésite pas longtemps : "C'est compliqué, mais les Jeux ont lieu tous les quatre ans et c'est un tournoi spécial parce que vous ne jouez pas seulement pour vous. Vous représentez un pays tout entier. Donc cette année, je choisirais une médaille d'or olympique."

Après ce premier sacre Porte d'Auteuil, "Carlitos" sait déjà que ce rendez-vous olympique sera riche en émotions alors que ces Jeux s'annoncent singuliers à plus d'un titre pour lui. "En revenant dans ce stade, fin juillet, j'aurai probablement de chouettes flashes-back qui me viendront à l'esprit, prédit déjà le protégé de Juan-Carlos Ferrero dans L'Equipe. Ce sera un tournoi très spécial, mes premiers JO, juste après avoir gagné mon premier Roland. Me battre pour une médaille d'or pour mon pays, jouer en double avec mon idole, Rafael Nadal, sont des choses que je ne croirai qu'après les avoir vécues."

Paris 2024 est donc entouré en rouge sur son calendrier. Mais si la saison du tennis ne laisse pas beaucoup de répit et que ces prochains mois vont être passionnants, Carlos Alcaraz ne veut pas non plus aller trop vite en besogne. A 21 ans et alors qu'il a connu déjà pas mal de pépins physiques qui l'ont freiné dans son ascension vertigineuse, l'Espagnol a déjà accumulé assez d'expérience pour savoir qu'il doit déjà savourer.

"Il faut profiter de ce genre de moments étant donné le travail et la souffrance pour remporter ce genre de trophées. Il faut combiner cela avec du plaisir, un peu", lance-t-il dans sa longue interview accordée à Marca. "Je réalise que je dois combiner travail et souffrance avec des jours de repos, de liberté, faire ce que j'aime et me sentir non pas comme un joueur de tennis mais comme une personne normale." Et après, il sera temps d'aller au Queen's avant de défendre son titre à Wimbledon. Puis de rêver d'or pour ce phénomène de précocité, qui espère bien revivre des moments uniques début août sur la terre battue parisienne.