Open d'Australie - La journée des favoris ce lundi : Sinner avec autorité, déjà la porte pour Tsitsipas

Le numéro 1 mondial a bien entamé la défense de son titre. Lundi, Jannik Sinner a été autoritaire contre Nicolas Jarry (7-6, 7-6, 6-1) au 1er tour. Carlos Alcaraz l'a imité face à Alexander Shevchenko (6-1, 7-5, 6-1). Novak Djokovic a, de son côté, lâché un set (4-6, 6-3, 6-4, 6-2) contre le 107e mondial Nishesh Basavareddy. Stefanos Tsitsipas et Nick Kyrgios ont, eux, été éliminés d'entrée.

Sinner très appliqué face à Jarry pour lancer sa quinzaine : le long résumé de sa victoire

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Djokovic diesel

Andy Murray peut être satisfait. Ses débuts officiels comme coach de Novak Djokovic ont été couronnés de succès ce lundi au 1er tour de L'Open d'Australie. Le Serbe n'a pas été souverain sous les projecteurs de la Rod Laver Arena mais il est monté en puissance pour s'imposer en quatre sets (4-6, 6-3, 6-4, 6-2) et près de trois heures de jeu (2h59 exactement) face au jeune invité américain Nishesh Basavareddy, 107e mondial. Lors de son prochain match mercredi, il affrontera le qualifié portugais Jaime Faria.

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Open d'Australie

"Le rêve possible" : Sinner, et maintenant le Grand Chelem ?

28/01/2025 à 12:43

Djokovic : "C'était un peu étrange d'avoir Murray dans ma box"

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Jouer son idole peut parfois inhiber. Mais Nishesh Basavareddy a fait son match ce lundi, se permettant même de prendre le premier acte au décuple champion à Melbourne. Bousculé dans sa propre filière en cadence du fond du court, Djokovic a cependant pris progressivement le dessus physiquement sur son adversaire, et ce malgré un certain nombre de fautes directes (41). Le Serbe n'aura pas vraiment tremblé mais il a encore bien des choses à améliorer.

Un premier match timide pour Djokovic

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Alcaraz à sa main

Il n'a pas commencé sa quinzaine sur la Rod Laver Arena mais cela ne l'a pas vraiment perturbé. En ouverture de la "night session" sur la Margaret Court Arena, Carlos Alcaraz s'est bien lancé dans cet Open d'Australie 2025. Il a dominé sans trembler le Kazakhstanais Alexander Shevchenko, 77e mondial, en trois sets (6-1, 7-5, 6-1) et 1h54 de jeu pour son entrée en lice. Au 2e tour, l'Espagnol affrontera le Japonais Yoshihito Nishioka.

Alcaraz a globalement très bien maîtrisé son sujet pour son premier match en 2025, avec pas moins de 38 coups gagnants. Il a juste connu un moment de flottement, quand il a été breaké à 3-3 dans le deuxième set et a même vu son adversaire servir à 5-4 pour revenir à une manche partout. Mais il a su hausser le ton pour débreaker et enfoncer le clou dans la foulée pour se détacher. Bondissant, le Murcien a fait bonne impression globalement.

Alcaraz trop fort pour Shevchenko

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Sinner est déjà prêt

Il n'avait pas encore joué en 2025, mais Jannik Sinner est bien dans le rythme. Opposé au puissant et dangereux Nicolas Jarry, 36e mondial, dans un 1er tour aux allures de piège ce lundi, le tenant du titre et numéro 1 mondial s'en est sorti sans perdre de plumes en trois manches (7-6, 7-6, 6-1) et 2h40 de jeu sur la Rod Laver Arena. Il aura désormais deux jours de repos devant lui pour se préparer sereinement pour son 2e tour face à l'Australien Tristan Schoolkate.

Ce ne fut pas une promenade de santé. Mais pouvait-il en être autrement face à un joueur de la qualité de Nicolas Jarry ? Le Chilien a évolué ce lundi à son meilleur niveau, opposant une belle résistance à Jannik Sinner dans les deux premières manches. Mais ce dernier, sûr de lui, a su surgir à chaque fois dans les tie-breaks tel un prédateur à sang-froid. Par sa capacité à mettre le coup de collier dont il avait besoin au moment propice, l'Italien a ainsi encore rappelé un certain Novak Djokovic.

Ce qu'il faut pour déborder Sinner : deux points exceptionnels signés Jarry

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Ses statistiques (24 coups gagnants pour 12 fautes directes) disent tout de sa solidité. Malgré sa qualité de service et son agressivité du fond du court, Jarry a fini par baisser en intensité, et à l'entame du troisième set, Sinner en a évidemment profité pour s'envoler. Grâce à cette maîtrise impressionnante, il en est à 15 victoires d'affilée à cheval sur 2024 et 2025. Son message d'entrée est clair : il faudra être très fort pour le faire tomber.

Tsitsipas, flamme à raviver : "A l'époque, j'en voulais plus…"

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Tsitsipas COMME à l'US OPEN

Ce n'est pas à Melbourne que Stefanos Tsitsipas entamera sa renaissance tant espérée. Comme lors du dernier US Open, le Grec a été éliminé d'entrée, cette fois par le jeune Alex Michelsen (20 ans, 42e mondial) qui aura joué crânement sa chance face à un adversaire franchement décevant. L'Américain a remporté la mise en quatre sets (7-5, 6-3, 2-6, 6-4) et 2h50 de jeu. Il continue sa folle ascension alors qu'il est entré dans le Top 100 en toute fin d'année 2023. Il défiera James McCabe au prochain tour.

Pour Tsitsipas, en revanche, c'est l'inquiétude qui prime. Depuis sa finale ici en 2023, le Grec n'y arrive plus, multipliant les échecs en Grand Chelem et les sorties prématurées. À 26 ans, il est à un carrefour de sa carrière. Et ce n'est pas ce premier tour qui donnera la bonne direction à suivre...

1. Runde: Michelsen bringt Tsitsipas zu Fall - Highlights

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Pas de miracle pour Kyrgios

Il a fait vibrer les siens par séquences, mais Nick Kyrgios n'ira pas plus loin dans cet Open d'Australie. Avec un seul match dans les jambes après une absence de deux ans sur le circuit, l'Australien a pu constater tout le chemin à parcourir encore pour être à nouveau compétitif au haut niveau. Lundi, il a été sorti sans ménagement en trois sets (7-6, 6-3, 7-6) et 2h19 de jeu dès le 1er tour par le Britannique Jacob Fearnley, 92e joueur mondial.

Service à la cuillère et coup dans le dos : Kyrgios électrise Melbourne

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Blessé aux abdominaux à l'entraînement voici quelques jours, Nick Kyrgios a été fidèle à sa promesse et était bien sur le court malgré tout. Mais il s'est vite heurté à ses limites du moment. Après la perte du premier acte au tie-break, il a éprouvé de plus en plus de difficultés à se déplacer et est entré en mode gestion au service pour se ménager. Au cours du deuxième set, il a d'ailleurs fait appel deux fois au kiné et ne semblait pas loin de jeter l'éponge.

Mais grâce au soutien du public, il s'est tout de même accroché, débreakant dans la troisième manche avant d'obtenir même une occasion de revenir à la relance à 4-5, avant de baisser finalement pavillon au jeu décisif. Ses fulgurances ont parfois enflammé une John Cain Arena qui ne demandait que cela. Mais il n'avait pas les moyens d'aller plus loin.

Des rictus, un sursaut et l'étincelle Kyrgios est déjà consumée : le résumé

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