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Antoine Dupont sacré avec le Stade toulousain, et dire que les JO arrivent : "Plus que tout ce que j'aurais pu imaginer"

Simon Farvacque

Mis à jour 29/06/2024 à 14:24 GMT+2

Antoine Dupont repousse ses limites et le Stade toulousain avec lui. Vendredi au Vélodrome, le n°9 de la Ville rose a été resplendissant au sein d'un collectif qui a broyé celui de l'UBB, en finale du Top 14 (59-3). Pour la star du rugby français, il est temps de célébrer, de "décompresser" puis de, très vite, se tourner vers son grand défi : les Jeux Olympiques de Paris 2024, du 24 au 27 juillet.

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Antoine Dupont et le Vélodrome, que d'histoires. Après un rouge face à l'Afrique du Sud en 2022 et, surtout, une blessure au visage transformée en feuilleton national, lors de la Coupe du monde 2023, il était temps pour lui d'écrire un épisode plus joyeux à Marseille. C'est chose faite et dans des proportions majestueuses. Vendredi, "son" Stade toulousain a été monumental en finale du Top 14 face à l'UBB (59-3).
Dupont a été un élément moteur de cette démonstration. Il l'a impulsée via, entre autres, deux essais en première période, dont un qui restera gravé dans les mémoires autant que l'ampleur du score. Et quand il lui a été demandé, sur Canal +, si ce doublé représentait un nouveau "rêve de gosse" de coché, le n° 9 de 27 ans a rétorqué : "Je pense que j'ai atteint plus que tout ce que j'aurais pu imaginer en étant enfant."

"Réaliser… mais pas trop quand même"

"Il faut parvenir à réaliser (tout ce qu'il a accompli, ndlr), mais pas trop quand même, pour garder la motivation de continuer à s'entraîner et à gagner", a ajouté la star du ballon ovale tricolore dans un sourire. La motivation à court terme sera toute trouvée, une fois les célébrations de son quatrième sacre hexagonal terminées. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se profilent, dans moins d'un mois (24-27 juillet).
Ce vendredi, le goût du combat que le rugby à sept a magnifié chez lui s'est illustré, lors de son premier essai, inscrit façon bison. Contre le Leinster, c'était sa version "gratteur" qui avait impressionné. Comme si le grand Dupont devenait immense en élargissant sa palette. Avec à la clef un doublé Champions Cup-Top 14, le deuxième pour lui et cette génération toulousaine dont il est l'emblème.
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"Il n'a jamais eu autant de vacances"

En ce sens, son pari du cumul des disciplines ne sera pas perdant sur toute la ligne. Peut-il être gagnant dans une dimension historique pour le sport français ? Joker de luxe lors du tournoi de Madrid, où les Bleus se sont imposés comme la meilleure équipe du circuit mondial, Antoine Dupont est en train de manquer le début de la préparation pour le tournoi olympique. Pour faire de lui le septiste absolu, le temps manquera.
L'enjeu est plutôt qu'il se régénère, pour que le joueur de rugby complet – ultime ? – qu'il est, soit prêt à tout donner, fin juillet au Stade de France. "J'aurai quelques jours pour décompresseravant de me replonger dans cet objectif", avait prévenu Dupont, avant la finale du Top 14.
La dernière étape d'un calendrier "sur-mesure" qui l'a vu manquer le Tournoi des Six Nations, faire ses gammes avec "France 7" à Vancouver (3e) et à Los Angeles (1er), et peu jouer en championnat. Son coach Ugo Mola n'a pas manqué de le chambrer à ce sujet : "Ce qu'il a oublié de vous dire, c'est qu'il n'a jamais eu autant de vacances."
Avec AFP.
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Lafond : "Dupont veut jouer les doublons ? Qu'on le laisse peinard !"

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