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Mondial - Les All Blacks sonnés après leur défaite historique face à l'Afrique du Sud (35-7) : "On a pris un uppercut"

Cyril Morin

Mis à jour 26/08/2023 à 09:02 GMT+2

C'est une humiliation qui pourrait laisser des traces à une dizaine de jours du début de la Coupe du monde en France (8 septembre – 28 octobre). Vendredi, la Nouvelle-Zélande a subi la pire défaite de son histoire face à une impressionnante équipe d'Afrique du Sud (35-7). Les All Blacks ont été pulvérisés, sans contestation possible, et arrivent en France avec des valises pleines de doutes.

La détresse des Néo-zélandais après leur défaite historique contre l'Afrique du Sud

Crédit: Getty Images

Ce fut un cauchemar de A à Z. Vendredi, la Nouvelle-Zélande a vécu l'un de ces matches où rien ne se passe comme prévu et où la vue du tableau d'affichage final met le moral dans les pompes et les certitudes à la poubelle au pire moment. Vendredi, Twickenham a assisté à la plus large défaite de l'histoire des Blacks alors que se profile dès le 8 septembre prochain un rendez-vous déjà brûlant face aux Bleus de Fabien Galthié pour lancer la grande fête mondiale du rugby. Une humiliation 35-7 face à l'Afrique du Sud et l'impression tenace que ces Blacks ne font plus peur à grand monde.
Il faut dire que les Néo-Zélandais n'ont pas été aidés par les évènements, comme souvent dans ce genre de soirées horrifiques. Surclassés par les avants sud-africains, les Blacks sont partis trop facilement à la faute et on finit la soirée à quatorze après l'exclusion de Scott Barett, qui pourrait aussi manquer le match d'ouverture pour cette indiscipline. Mais l'essentiel était ailleurs, dans cette différence de niveaux assez net entre une équipe qui arrive en France avec le couteau entre les dents et une autre qui ne semble pas savoir où elle va.
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Canan Moodie (Afrique du Sud) face à la Nouvelle-Zélande, vendredi 25 août 2023.

Crédit: Getty Images

Indiscipline fatale

Philosophe, Ian Foster, le sélectionneur des Blacks, n'a pas voulu tirer la sonnette d'alarme. "On a essayé de s'accrocher mais nous n'avons pas eu l'occasion de les mettre sous pression. Mais je préfère tirer ces leçons maintenant plutôt que dans quelques semaines", a-t-il d'abord prudemment éludé avant de revenir à son analyse de ce crash.
"On a pris un uppercut, surtout dans des domaines où nous avions fait de gros progrès ces dernières semaines, a-t-il finalement concédé. Nous avons été pris à la gorge aujourd'hui et nous avons été exposés à quelques mauvaises habitudes que nous devons corriger". Au pays, la presse est alarmiste face à tant d'indiscipline et face à un tel écart. Là où les avants sud-africains, bien aidés par un coaching audacieux (7 avants sur le banc), ont pilonné la ligne défensive néo-zélandaise, les arrières Black n'ont jamais su prendre du champ.
Forcément critiqué, Foster s'est ainsi caché derrière ces faits de matches, notamment. "La perte de notre deuxième ligne à ce stade du match contre l'Afrique du Sud ne nous a pas facilité la tâche, a-t-il estimé. À l'approche de la Coupe du monde, c'est un rappel très clair de l'importance des coups de pied arrêtés, de l'importance de la mêlée et de l'alignement et du maintien de la discipline". C'est surtout un avertissement sans frais : pour aller chercher une quatrième couronne mondiale en France, il faudra montrer autre chose. Le massacre de Twickenham aura ainsi servi de leçon…
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