Coupe du monde de rugby - Fabien Galthié se justifie de jouer avec Antoine Dupont et les cadres contre l'Australie

ParElio Bono

Mis à jour 24/08/2023 à 15:53 GMT+2

"Un entraînement ne remplace pas un match", a déclaré Fabien Galthié, jeudi en conférence de presse, pour justifier le nombre de rencontres disputées par le XV de France avant la Coupe du monde. Dimanche, les Bleus recevront l'Australie pour leur quatrième match de préparation, un record. Ils prieront pour ne pas perdre un nouveau joueur en route.

La fin approche. Dimanche contre l'Australie avec une équipe type, les Bleus vont disputer au Stade de France leur dernier match de préparation à la Coupe du monde. Cette réception des Wallabies va clôturer un cycle de près de deux mois, au cours desquels le XV de France aura disputé quatre rencontres. Ils entreront dans le vif du sujet le 8 septembre, face aux All Blacks.

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Avant l'Australie, les troupes de Fabien Galthié ont en effet joué deux fois face à l'Ecosse (défaite 21-25 à Edimbourg, victoire 30-27 à Saint-Etienne) avant de battre les Fidji à Nantes (34-17). "Ces quatre matches en un mois nous ont donné un rythme, à la fois pour les joueurs et le staff, contre des nations classées dans les dix meilleures mondiales", a indiqué le sélectionneur en conférence de presse, jeudi.

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Même si les Français ont beaucoup fait tourner lors de ces matches, la programmation de quatre test-matchs (une première dans l'histoire des Bleus avant une Coupe du monde) a fait grincer des dents. "Le débat, on l'entend mais le rugby est un sport de combat et on sait qu'on peut se blesser à l'entraînement, comme à l'échauffement ou en match, a assumé Galthié. Une équipe a besoin de jouer, un entraînement ne remplace pas un match, même si bien sûr je peux entendre qu'il ne faut pas en jouer autant."

Antoine Dupont et Matthieu Jalibert.

Crédit: Getty Images

Il faut jouer pour se préparer

Et le sélectionneur de justifier ses dires : "Le week-end dernier face aux Fidji, on est tombé sur des niveaux d'intensité rarement atteints en quatre ans, mais on a fini sans blessé". "Il faut jouer pour se préparer", a-t-il poursuivi. Les blessures conjointes de Romain Ntamack (touché au genou et absent durant tout le tournoi) et Cyril Baille (privé d'une partie du premier tour après une blessure au mollet) ont en effet relancé ce débat.

"L'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande sont à 127 minutes de jeu en moyenne pour les avants et 152 pour les trois-quarts, a détaillé mercredi le directeur de la performance Thibault Giroud. Nous, on est à 86 et 87. On a listé ces quatre matches pour chaque joueur, personne n'allait jouer les quatre."

"On prend des risques et on s'expose à avoir des blessés à tout moment mais on est obligé d'en passer par là, a-t-il poursuivi. Et on ne peut pas avoir une préparation en laissant les joueurs le plus dans la fraîcheur sous prétexte de ne pas les blesser. Il n'y a que l'Irlande qui a moins joué que nous, mais sinon toutes les grosses nations ont plus joué."

Avec AFP

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