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CHAMPIONS CUP – Absent l’an dernier en finale, Tawera Kerr-Barlow veut porter La Rochelle contre le Leinster

Paul Citron

Mis à jour 20/05/2023 à 10:45 GMT+2

Un grand défi attend La Rochelle ce samedi à Dublin face au Leinster (17h45), en finale de Champions Cup. Un défi plus grand encore que celui relevé à Marseille l’an dernier, au même stade de la compétition. Mais cette fois, Tawera Kerr-Barlow, son demi de mêlée, n’est pas blessé. Le champion du monde 2015 avec les All Blacks peut parachever sa superbe saison d’un nouveau grand match.

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Du Vélodrome à Dublin, il n’y a qu’un pas. Mêmes équipes, mêmes tactiques, mêmes entraîneurs : cette finale entre le Leinster et La Rochelle à Dublin (17h45) est en de nombreux points similaires à celle de la saison passée. Tawera Kerr-Barlow s’apprête pourtant à y jouer un rôle très différent. De porteur de viennoiseries l’an dernier, le demi de mêlée néo-zélandais va devoir se muer en chef d’orchestre.

Leader habituel, scoreur inattendu

Blessé à la main juste avant la finale en 2022, le n°9 rochelais n’avait pas postulé en finale, propulsant le néophyte Thomas Berjon à la mène. Kerr-Barlow s’en souvient, lui ; mais l’issue merveilleuse de cette finale a fait oublier que le Stade rochelais a envoyé le Leinster au tapis (24-21), sans son principal maître à jouer. Réduit à devoir acheter les croissants pour ses coéquipiers avant la finale à Marseille, TWB a l’opportunité de marquer ce nouveau duel de son empreinte.
"J’avais été content pour l’équipe au Vélodrome et j’avais fait ma part du job, se rappelait le demi de mêlée le mois dernier. Que je sois ou non sur le terrain, je fais le maximum." C’est encore là qu’il est le meilleur, et sa phase finale en Champions Cup le confirme. Avec 5 essais en trois rencontres, le natif de Melbourne a posé sa pierre comptable à l’édifice d’une série invraisemblable de 15 victoires de rang dans la compétition. Au-delà des bouffées d’air qu’il a données à un Stade rochelais toujours dominateur mais parfois frustré offensivement, Kerr-Barlow a impeccablement mené la barque rochelaise. Sans jamais trop en faire, mais avec une application et une régularité irréprochables.
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Le deuxième numéro 9 du monde derrière Dupont
C’est Ronan O’Gara, son manager, qui en parle encore le mieux. "Quel professionnel c’est. Pour moi, c’est le deuxième meilleur numéro 9 du monde derrière (Antoine) Dupont, osait l’Irlandais après le quart de finale face aux Saracens (24-10). C’est bien pour les jeunes du club de le voir travailler, de comprendre sa régularité en observant sa préparation et son état d’esprit. Sur des choses basiques, il est très fort." Souvent mis dans de bonnes dispositions par son paquet d’avants gargantuesque, Kerr-Barlow ne surenchérit pas. Et si La Rochelle est aussi sûr de sa force, c’est d’abord parce que celui à la baguette joue juste.
Après avoir assisté à l’exploit de ses comparses à Marseille l’an passé, le demi de mêlée de 32 ans peut marquer ce nouveau choc au sommet de son empreinte. A ses côtés dans la charnière, l’ouvreur français Antoine Hastoy découvre encore les cimes dans lesquelles évolue le Stade rochelais ; lui les a apprivoisées depuis belle lurette. Pourtant, il n’a jamais remporté de finale avec les Jaune et noir, avec qui il a été doublement défait face au Stade toulousain en 2021, et face à Clermont en finale du Challenge européen en 2019. Pour l’un des joueurs les plus exemplaires de la broyeuse rochelaise, remporter celle-ci serait amplement méritée.
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Tawera Kerr-Barlow avec Brice Dulin lors de Stade Rochelais - Saracens

Crédit: Imago

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