Formule 1, GP du Canada - "J'y crois" : Leclerc pense encore pouvoir être champion
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Mis à jour 07/06/2024 à 10:55 GMT+2
Le pilote monégasque de Ferrari Charles Leclerc, récent vainqueur de son Grand Prix national fin mai, croit toujours en ses chances d'être champion du monde malgré le début de saison dominé par Red Bull et Max Verstappen. Les difficultés de l'écurie autrichienne lui donnent des raisons d'y croire, même s'il a conscience que la mission est complexe.
Red Bull sous pression : "C’est presque une bonne surprise"
Une victoire et tout repart. Une semaine après avoir enfin triomphé au Grand Prix de Monaco, dans les rues de sa ville natale, le pilote Ferrari Charles Leclerc arrive au Canada avec des ambitions renouvelées. Les machines Red Bull, dominantes en début de saison, ont laissé apparaître des faiblesses qui laissent le Monégasque rêver de titre, pilote ou constructeur : "Je dois y croire, et j'y crois", a-t-il confié ce jeudi en conférence de presse avant le Grand Prix du Canada.
"Cependant, disons que les deux dernières courses ne se sont pas déroulées sur des pistes qui avantagent Red Bull ou montrent leurs forces. Je ne pense pas que cette piste les mettra en valeur non plus, donc cela pourrait être une opportunité pour nous", a-t-il poursuivi. Sur le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal, les imposants vibreurs, quasi incontournables pour réaliser un tour rapide, devraient handicaper Max Verstappen et le récemment prolongé Sergio Pérez.
Mes espoirs restent hauts
Une configuration qui ressemble à celles rencontrées à Imola et Monaco, où les Taureaux Ailés étaient apparus loin de leur domination de début de saison. Et Charles Leclerc est bien conscient que cette baisse de forme n'est que temporaire : "A partir de Barcelone, je pense qu'on reverra les Red Bull que l'on a vus au début de l'année. Si c'est le cas, ils seront difficiles à battre." Parce qu'avec ses tergiversations, et les résultats en dents de scie de Sergio Pérez, Ferrari n'a plus que 24 points de retard au classement constructeur.
"Mes espoirs restent hauts, s'est permis Charles Leclerc. Nous avons encore des choses que nous voulons apporter à la voiture, et si ce n'est pas assez pour réduire l'écart, tant pis. Nous leur mettrons encore plus de pression." Déjà vainqueurs de deux courses en 2024, les Rouges veulent ainsi croire en leur chance de titre. Mais pour cela, ils devront capitaliser sur toutes les opportunités laissées par Red Bull, toujours maître du jeu. Et cela continue ce week-end, au Grand Prix du Canada.
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