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Grand Prix d'Autriche | Red Bull | Max Verstappen éconduit Mercedes : "Je suis très content là où je suis"

Stéphane Vrignaud

Publié 28/06/2024 à 12:32 GMT+2

Max Verstappen a envoyé un message clair à Mercedes jeudi, dans le paddock de Spielberg, à la veille des premiers essais du Grand Prix d'Autriche. Il est heureux chez Red Bull et il prépare 2025 avec l'équipe autrichienne. L'écurie de Christian Horner a retrouvé une forme de stabilité après la lutte de pouvoirs qui l'a secouée en interne. Le clan Verstappen est prêt à continuer ainsi.

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Un big bang suffira. Max Verstappen ne fera pas partie de la réaction en chaîne provoquée par la signature de Lewis Hamilton (Mercedes) pour Ferrari à compter de 2025. Le Néerlandais mise sur Red Bull à l'avenir et sa présence en conférence de presse, jeudi au Red Bull Ring, site du Grand Prix d'Autriche, était le parfait endroit pour le rappeler.
"Je l’ai déjà dit, mais l’équipe travaille et se concentre aussi sur l’année prochaine pour essayer d’être à nouveau compétitif, a indiqué le n°1 mondial, vainqueur de sept des dix premières épreuves de la saison 2024. Je ne pense pas que ce soit ainsi que fonctionne la Formule 1, où tout d'un coup on peut dire : 'Au revoir les gars'. Ce n’est pas comme ça que ça marche. J'ai un long contrat avec l'équipe, je suis très content de là où je suis."
"Comme je l'ai déjà dit, nous nous concentrons déjà sur l'année prochaine avec des choses que nous pouvons mettre en œuvre sur la voiture, donc je pense que cela devrait en dire assez sur l'endroit où je conduirai l'année prochaine", a-t-il ajouté.

Paix armée chez Red Bull

Le 1er février, jour même de la signature de Lewis Hamilton pour la Scuderia, une employée de Red Bull Racing avait rapporté à sa RH un "comportement inapproprié" du directeur d'équipe, Christian Horner, une affaire rendue publique quatre jours plus tard par le quotidien néerlandais De Telegraaf. L'écurie autrichienne s'était alors divisée en deux camps dans la tempête médiatique : les pro-Horner, dont l'actionnaire majoritaire thaïlandais de la boisson énergisante, et les anti, incarnés par Helmut Marko, conseiller spécial du PDG de Red Bull, et Jos Verstappen.
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Max Verstappen avec Lando Norris et Lewis Hamilton

Crédit: Getty Images

Au fil des déclarations incendiaires du père et mentor du triple champion du monde, sur l'impossibilité de garder Christian Horner à la tête de l'équipe, Toto Wolff, directeur de Mercedes Motorsport, avait approché les Verstappen dans le but d'accueillir le prodige dès 2025.

La vraie question, c'est 2026

Depuis, les choses se sont calmées : Helmut Marko et Christian Horner ont décrété une trêve dans leur affrontement, et Max Verstappen a eu quelques garanties de tranquillité comme la prolongation de deux ans de son coéquipier peu dérangeant, Sergio Pérez.
Le Batave aurait en fait un contrat ferme jusqu'en 2026, avec deux années en option, et la compétitivité du moteur made in Milton Keynes (badgé Ford) répondant à la nouvelle réglementation, reste la seule véritable question que se pose ouvertement "Super Max" à propos de son avenir.
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"Perez n’est pas capable de suppléer Verstappen"

Toto Wolff, qui aurait proposé un contrat de 150 millions à Max Verstappen, va espérer jusqu'au dernier moment un improbable retournement de situation. Il a indiqué se donner jusqu'au mois de novembre pour trancher l'identité du futur coéquipier de George Russell. Surtout pour mieux offrir une tranquillité médiatique à Kimi Andrea Antonelli, sa pépite de 17 ans, actuellement en Formule 2 et perçu comme un futur grand chez les Gris.
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