Grand Prix d'Autriche | Pénalité moteur "inévitable" pour Max Verstappen selon Red Bull

Max Verstappen a signé dimanche sa septième victoire en dix rendez-vous cette saison, il mène le championnat avec une confortable avance mais la menace continue de se préciser pour lui et Red Bull. La concurrence est de plus en plus pressante et il n'est pas à l'abri de problèmes venant de sa propre machine.

Il n'avait pas la meilleure machine dimanche au Grand Prix d'Espagne - de son propre aveu - et le duo Lando Norris - McLaren a failli le mettre en échec. Il s'en est sorti avec sa science du pilotage et la stratégie avisée de son équipe, mais il est désormais en sursis car Honda a installé samedi un groupe propulseur neuf dans sa RB20, le quatrième de la saison soit le quota maximal autorisé.

En effet, le pilote de la Red Bull n°1 avait connu à Montréal un problème de récupérateur d'énergie du turbo (MGU-H) lors des essais libres 1 sur son troisième moteur de la saison, tout juste installé, avait révélé Auto, Motor and Sport. Honda lui avait remis un ancien bloc et Red Bull avait minimisé les conséquences de l'incident, finalement plus sérieux que prévu. Car l'écurie autrichienne avoue aujourd'hui douter pouvoir réutiliser ce moteur n°3 à cause des dommages survenus.

"Nous devons voir comment cela se passe mais je pense qu'il est inévitable qu'il prenne un moteur supplémentaire", a confié dimanche le directeur d'équipe, Christian Horner, au site néerlandais GPBlog.com. "Super Max" n'aurait plus que trois groupes propulseurs pour faire les 14 derniers Grands Prix, avec pour quatre d'entre eux (Spielberg ce week-end puis Austin, Sao Paulo et Lusail) une course sprint au programme.

Monter un cinquième bloc coûtera cinq places à Max Verstappen sur la grille de départ du Grand Prix en question. Red Bull a encore de la marge pour décider du circuit le moins impactant pour encaisser cette pénalité. Un tracé où les dépassements sont de préférence faciles, comme à Spa (28 juillet) où à Monza (1er septembre).