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Michel Platini, acquitté par la justice suisse, et revanchard : "On va commencer à s’amuser"

Maxime Dupuis

Mis à jour 08/07/2022 à 15:41 GMT+2

Acquitté vendredi matin, ainsi que Sepp Blatter, par le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone, Michel Platini n’a pas tardé à préparer le match retour. Le Français, ancien président de l'UEFA, veut désormais que lumière soit faite et il ne compte pas en rester là alors que, selon lui, "des coupables non pas comparu".

"Platini à l’Euro 84, c’est au-dessus de Maradona au Mondial 86 en termes d'importance sur l'équipe"

Video credit: Eurosport

Quarante ans après l’une des soirées les plus folles de sa carrière, Michel Platini a connu une matinée moins démente, mais sans doute plus réjouissante. Les émotions ne sont pas venues de Séville. Mais de Bellinzone, en Suisse. Ce vendredi, le Tribunal pénal fédéral l’a acquitté, ainsi que Sepp Blatter, alors que les deux hommes étaient jugés pour escroquerie. L’affaire poursuivait les deux anciens dirigeants du monde du football depuis 2015, alors qu’ils étaient respectivement à la tête de l’UEFA et de la FIFA et que Platoche visait la succession de son ancien allié helvète à la fédération internationale. Mi-juin, le parquet avait requis un an et huit mois de prison avec sursis.
Evidemment, Michel Platini, accusé d’avoir "obtenu illégalement, au détriment de la FIFA, un paiement de 2 millions de francs suisses" savoure sa victoire pénale. Et ne compte pas en rester là. "Dans cette affaire, il y a des coupables qui n'ont pas comparu au cours de ce procès. Qu'ils comptent sur moi, nous nous retrouverons". Ces derniers n’ont pas été cités par l’ancien numéro 10 de l’équipe de France. Mais pas bien compliqué d’imaginer les silhouettes visées. Ou plus certainement la silhouette visée : il s’agit de Gianni Infantino, son ancien bras droit et celui qui a pris le pouvoir à la FIFA en 2016. Celui-ci est d’ailleurs visé par une procédure distincte pour trois rencontres secrètes avec l'ancien chef du parquet suisse, Michael Lauber.
Je vous avais dit que j'étais un mec honnête
"Tout ça pour ça, a-t-il soupiré à sa sortie du tribunal, dans des propos relayés par L’Equipe. C'est bien qu'enfin la vérité explose après autant de manipulations, de mensonges et d'injustice. Je vous avais dit que j'étais un mec honnête, il fallait me croire !", a-t-il lancé au débotté. Avant de s’en prendre à ceux qui l’ont traîné dans la boue depuis sept longues années. "Des journalistes d'Inde, de Chine, du monde entier, me sont tombés dessus parce qu'ils croyaient ces abrutis de la FIFA. Et après, la FIFA a bien magouillé avec le MPC (ndlr : le Ministère public de la Confédération). Oui, c'est un complot, et ce n'est pas facile de se retrouver face à ces gens-là avec leurs lobbyistes et leurs millions".
La suite ? Michel Platini l’attend avec gourmandise et une forme d’impatience. Le ministère public ou la FIFA peuvent encore faire appel du jugement. Mais peu importe : "En France, j'ai déposé plainte pour savoir exactement qui a tout manipulé, on va commencer à s'amuser !"
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Pourquoi le but de Platini en 1981 face aux Pays-Bas est un tournant dans l’histoire des Bleus

Video credit: Eurosport

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