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PSG - Lens | "On les a chicotés" : Presnel Kimpembe a chambré, les Lensois n'ont pas apprécié

Julien Pereira

Mis à jour 15/04/2023 à 23:52 GMT+2

Le Paris Saint-Germain s'est vengé. Trois mois et demi après sa défaite à Lens, le club de la capitale s'est imposé sur le même score (3-1) au Parc des Princes, ce samedi soir. Après le match, Presnel Kimpembe a chambré les Sang et Or en reprenant leur chanson fétiche, "on les a chicotés", avec tout le virage Auteuil. Les Lensois n'ont pas vraiment apprécié.

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Presnel Kimpembe n'attendait que ça. Indisponible jusqu'à la fin de la saison en raison d'une déchirure du tendon d'Achille, le défenseur du Paris Saint-Germain, en béquilles, est vite descendu aux abords de la pelouse après la victoire des siens face à Lens (3-1). L'international tricolore, ambianceur en chef, chambreur assumé, s'est rapidement emparé du micro de Michel Montana, speaker du club, pour faire chanter le Parc des Princes avec un morceau certainement pas choisi au hasard.
Face à la tribune Auteuil, "Presko" a fredonné le chant que les Lensois entonnent après chacune de leurs victoires à Bollaert, avec des paroles quelque peu taquines : "Oh lélé, Oh lala, mais qu'est-ce qui s'est passé ? On les a chicotés...". Les Sang et Or n'avaient pas fait d'entorse à la tradition lors de leur succès à domicile face au champion de France en titre.
On a vu qu'ils nous craignaient
A Lens, le rôle de chef de chœur passe de main en main, et ce soir-là, l'entraîneur Franck Haise avait lui-même pris le micro pour faire chanter les Artésiens après leur victoire, un air qui était visiblement resté en travers des oreilles des Parisiens... Kimpembe s'est donc vengé et les Lensois n'ont pas vraiment apprécié. Brice Samba est ainsi allé glisser deux mots à l'oreille du défenseur parisien. Seko Fofana, lui, y a vu une preuve que Paris avait pris ce match très au sérieux.
"On a vu qu'ils nous craignaient, a glissé le capitaine du Racing sur Canal+. Au point de chanter 'on les a chicotés' à la fin alors que ce n'est pas spécialement leur chant à la base. Ils l'avaient en travers de la gorge, ça veut dire plein de choses. C'est avec ces petits détails qu'on peut voir qu'ils ont eu un peu peur." Entre Paris et Lens, une nouvelle rivalité est peut-être née.
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