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Liga - Avant Real Madrid-Grenade : Le Real et la dure vie sans Karim Benzema

Raphaël Brosse

Mis à jour 06/02/2022 à 19:44 GMT+1

LIGA - Absent depuis fin janvier pour cause de blessure, Karim Benzema ne sera toujours pas de la partie face à Grenade, dimanche (21h). L’optimisme reste de mise, en revanche, quant à sa présence face au PSG dans neuf jours. Un retour attendu de pied ferme par des Merengue si démunis sans leur numéro 9. L’élimination subie à Bilbao en Coupe du Roi (1-0) l’a encore prouvé.

Karim Benzema (Real Madrid) face à Elche, le 23 janvier.

Crédit: Getty Images

Ils attendent, anxieux. Se raccrochent aux bruits qui courent ça et là, dans les médias et sur les réseaux sociaux. Vendredi, les supporters du Real Madrid ont pu lâcher un soupir de soulagement. Et pour cause : Karim Benzema a renoué avec l’entraînement collectif. Il ne l’a pas effectué dans son intégralité, certes. Mais il s’agit là d’un signe encourageant envoyé par l’attaquant des Bleus, victime d’une contracture aux ischio-jambiers de la cuisse gauche face à Elche, le 23 janvier. Il compte bien être rétabli à temps pour défier le PSG, le 15 février prochain, en huitième de finale aller de Ligue des champions.
Avant le grand rendez-vous prévu au Parc des Princes, les Merengue disputeront deux rencontres de championnat. Autant ne pas se faire d’illusions : s’il est envisageable de voir le buteur de 34 ans retrouver du rythme sur la pelouse de Villarreal, samedi prochain (16h15), il ne tiendra pas sa place dimanche soir (21h), à l’occasion de la réception de Grenade. "Il va mieux, mais il est écarté pour le match de ce week-end", a sobrement commenté Carlo Ancelotti en conférence de presse. Hors de question de courir le risque d’une reprise prématurée, d’une rechute qui ferait très mal. Car il y a un Real avec KB9. Et un autre sans lui.
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Karim Benzema (Real Madrid) à l'entraînement, le 4 février.

Crédit: Getty Images

On n’a pas de joueurs de la qualité de Karim
Cet "autre" Real, on l’a justement vu à l’œuvre jeudi, à San Mamés. Dominés dans l’engagement, trop peu inspirés offensivement, les Madrilènes se sont inclinés devant l’Athletic Bilbao (1-0) et ont vu leur parcours en Coupe du Roi s’arrêter au stade des quarts de finale. Très vite, l’absence du Français a été avancée comme étant un important facteur expliquant la contre-performance de l’actuel leader de la Liga. "Cette équipe a un énorme problème : sans Benzema, il lui manque un bras et une jambe", a lâché Jesus Gallego, journaliste pour la Cadena Ser, lors de l’émission "El Larguero".
Bien que plus mesuré dans ses propos, Carlo Ancelotti a également mis en avant l’importance, sinon la prépondérance, de son capitaine habituel. "On n’a pas de joueurs de la qualité de Karim, qui aide beaucoup en possession", a ainsi concédé le technicien italien. Le natif de Bron est un pilier incontournable de sa formation, et cela ne se traduit pas qu’au regard de ses statistiques monstrueuses (24 buts et 9 passes décisives toutes compétitions confondues cette saison). C’est surtout un leader - charismatique et technique - et une pièce maîtresse de la mécanique merengue, tant dans le jeu avec que sans ballon. Il est indispensable, tout simplement. Au fond, on le sait depuis bien longtemps.
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Karim Benzema (Real Madrid)

Crédit: Getty Images

L’absence terrible d’alternative crédible

Que le club de la capitale espagnole n’ait pas de doublure offensive d’une envergure équivalente à celle de Benzema n’est pas étonnant en soi. Après tout, l’intéressé a bien pris soin de dégoûter un à un tous ceux que ses dirigeants lui ont mis dans les pattes, de Gonzalo Higuain à Alvaro Morata. En revanche, qu’il n’y ait aucun élément au profil similaire est plus embêtant. Titularisé en pointe face aux Basques malgré son retour tardif de sélection, Vinicius Junior a montré que ce poste n’était pas taillé pour lui. "Nous n’avons pas joué avec un avant-centre", a d’ailleurs admis Ancelotti.
Eden Hazard, Gareth Bale, Rodrygo ou encore Marco Asensio sont eux aussi des joueurs d’ailes. Luka Jovic - qui ne s’est toujours pas imposé, deux ans et demi après son arrivée - s’épanouit davantage dans un schéma à deux attaquants. Quant à Mariano Diaz, sa participation au jeu est incomparable avec celle de son homologue français (et, de toute façon, il ne joue quasiment plus). En d’autres termes, vivement que Karim Benzema revienne. Heureusement pour le Real, ça ne saurait donc plus tarder.
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