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Euro 2024 : Un triste nul qui arrange tout le monde : l'Angleterre première, la Slovénie qualifiée

Gabriel Baldi

Mis à jour 25/06/2024 à 23:14 GMT+2

L'Angleterre est loin d'avoir brillé mardi soir, pour son troisième et dernier match de poules de l'Euro 2024. La sélection de Gareth Southgate a été accrochée par la Slovénie (0-0) dans un match très pauvre en occasions franches. Mais les Three Lions ont réussi l'essentiel en conservant la première place de leur groupe. La Slovénie décroche également une qualification historique.

Jude Bellingham frustré lors d'Angleterre - Slovénie

Crédit: Getty Images

Un triste nul mais la 1ère place au bout. L’Angleterre a achevé une décevante phase de poule avec un score nul et vierge face la Slovénie (0-0) à Cologne ce mardi soir. Décidés à faire tourner le ballon plutôt qu’à rassurer sur le plan offensif, les hommes de Gareth Southgate ont géré le match. Pour la Slovénie, ce nul leur permet d’obtenir une qualification pour les huitièmes de finale, une première dans leur histoire.
Des similitudes avec l’équipe de France. Un "matériel" sur le papier flamboyant mais beaucoup d'incertitudes dans le jeu. Et une phase de poule décevante (2 nuls et 1 victoire). La différence, et pas des moindres, avec la sélection de Didier Deschamps : les Three Lions terminent 1ers de leur groupe et rejoignent la partie la plus abordable du tableau final en plus d'affronter l'un des meilleurs 3es au prochain tour.
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Harry Kane déçu après Angleterre - Slovénie

Crédit: Getty Images

Beaucoup de déceptions individuelles

Il faut dire que tout ça suffisait au bonheur des coéquipiers d'Harry Kane qui se sont contentés de gérer dans une partie terne et sans rythme. 74% de possession à l'arrivée pour les Anglais et 681 passes réussies (201 seulement pour les Dragons) mais que ce fût stérile (4 tirs cadrés à l'arrivée). En dehors d'un temps fort amené avec l'entrée de Kobbie Mainoo dès le retour des vestiaires, et d'un mouvement collectif conclu par Bukayo Saka (20e) et qui aurait été dans les highlights de la soirée sans la position de hors-jeu d'un Phil Foden qui s'est cru décisif, le stade de Cologne a vécu le calme plat.
Motivés par l'idée de marquer l'histoire, les Slovènes sont entrés avec sérieux dans la partie avant de faire face à leurs limites physiques et techniques (1 tir cadré au bout du compte). Privés de ballons, les Dragons ont assisté comme nous à de longues phases de conservation, non sans déchets techniques de la part des Britanniques. Jude Bellingham n'a presque pas existé, alors qu'Harry Kane et Phil Foden n'ont cessé de dézoner pour une conséquence à l'arrivée : un manque de fluidité et d'entente dès lors que la balle accélérait. C'est sur coup de pied arrêté que le Citizen s'est fait remarquer sur un coup franc qui allait tout droit vers la lucarne sans un Jan Oblak vigilant (35e).
Remplacé au milieu car perdu à ce poste depuis le début de la compétition, Trent Alexander-Arnold n'a pas pu être jaloux de la prestation de Conor Gallagher. Réputé pourtant pour l'intensité qu'il met dans ses duels, le joueur de Chelsea s'est mis au diapason tendre de son équipe et l'a payé puisqu'il n'a joué que les 45 premières minutes. Comme les Bleus, les Anglais devront monter en puissance sur les matches à élimination directe. Et enfin assumer leur statut.
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