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Euro 2024 - Le tenant déjà dehors : l'Italie tombe en huitièmes face à la Suisse (2-0)

Damien Dorso

Mis à jour 29/06/2024 à 20:40 GMT+2

C'est déjà fini pour l'Italie. Tenante du titre, la Squadra Azzurra prend la porte dès les huitièmes de finale de l'Euro 2024. Une énorme déception mais un résultat logique pour les Transalpins, battus par une Nati qui rejoint pour la deuxième fois de son histoire les quarts de finale du championnat d'Europe, trois ans après la première, grâce à son succès face aux Bleus.

Ruben Vargas exulte après avoir inscrit le deuxième but de la Suisse face à l'Italie.

Crédit: Getty Images

Le champion d'Europe en titre s'en va la tête basse. L'Italie a été très logiquement éliminée par la Suisse, samedi à Berlin, dans le premier 8e de finale de l'Euro 2024 (2-0). Totalement impuissants car sans idées collectives, les joueurs de Luciano Spalletti ont craqué face à Remo Freuler (37e) et Ruben Vargas (46e). Il n'y a pas eu de miracle cette fois pour la Nazionale qui a affiché de larges faiblesses. La Nati, elle, retrouvera l'Angleterre ou la Slovaquie en quart de finale.
Après un 4-2-3-1 lors de ses deux premiers matches de poule puis un 3-5-2 lors du troisième avec un nul arraché in extremis contre la Croatie (1-1), l'Italie s'est présentée dans un 4-3-3 inédit avec notamment Nicolo Fagioli en sentinelle ou le revenant Stephan El Shaarawy sur l'aile gauche. Entre ce onze de départ sans continuité et un cruel manque de repères dans l'animation offensive, la Nazionale n'a rien produit de bon en première période.

Une Nazionale totalement inoffensive

Face à une Nati sûre de ses forces après un premier tour solide, elle a reculé d'entrée et subi la volonté de sa conquérante adversaire. La Suisse a frôlé les 75% de possession dans le premier quart d'heure, donné du travail à la défense italienne et s'est procuré une première belle occasion avec un duel remporté par Gianluigi Donnarumma face à Breel Embolo (24e).
Le portier du PSG n'a toutefois pu que s'incliner quand Vargas a servi Freuler au point de penalty depuis la gauche pour un contrôle dans la course et une petite reprise envoyée au fond des filets (1-0, 37e). Mise sur orbite par le joueur de Bologne, la Nati a même failli doubler la mise juste avant la pause sur un vicieux et inspiré coup franc du Rennais Fabian Rieder qui a fini sur le poteau (45e+1).

Une Nati parfaitement sereine

Spalletti a revu ses plans à la reprise en lançant Mattia Zaccagni, héros du dernier match contre la Croatie, à la place de l'inutile El Shaarawy. Son changement a pourtant tout de suite été plombé par une perte de balle de ses joueurs sur l'engagement et surtout la superbe frappe enroulée de Vargas qui a fini dans la lucarne gauche de Donnarumma (2-0, 46e).
De l'autre côté du terrain, le portier suisse Yann Sommer n'a frémi que sur la mauvaise tête en retrait de son défenseur Fabian Schär partie sur le poteau (52e). Ses autres partenaires, eux, ont tranquillement contenu des Italiens totalement inoffensifs. Il a fallu attendre le dernier quart d'heure pour voir enfin Gianluca Scamacca dans la zone de vérité mais sa petite reprise a également fini sur le poteau (74e). L'Italie ne s'est pourtant jamais révoltée et quitte la compétition par la petite porte. La Suisse, de son côté, tentera de faire encore mieux que lors de la précédente édition où elle avait éliminé la France avant de chuter aux tirs au but en quarts de finale devant l'Espagne.
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