Euro 2024 | L'Espagne étouffe l'Italie (1-0) et se qualifie pour les huitièmes de finale

L’Espagne valide son billet. La Roja a enchaîné un deuxième succès dans cet Euro 2024 en disposant de l’Italie (1-0) ce jeudi à la Schalke Arena. Les coéquipiers d’Alvaro Morata sont assurés de terminer à la 1ère place de leur groupe avant la 3e journée. La nette domination des Ibériques n’a été matérialisée que sur le but contre-son-camp de Riccardo Calafiori (55e). Cette triste Nazionale est toujours en bonne posture pour se qualifier.

Le premier choc de cet Euro 2024, un classique des classiques pour une énième confrontation entre meilleurs ennemis… Il y avait tout pour annoncer un vrai duel. Finalement, il n’y a eu que l’Espagne sur la pelouse. Sauf pour les 10 dernières minutes, où les hommes de Luciano Spalletti ont soudainement eu envie de se réveiller et de jouer au football. L’Espagne a même tremblé sur un dernier corner où Gianluigi Donnarumma est monté pour tenter d’égaliser. L’histoire aurait été dingue, pas forcément juste.

Car malgré ce court succès, les hommes de Luis de La Fuente ont totalement maîtrisé leur sujet, quelques jours après avoir surclassé la Croatie (3-0). Mais contrairement au match d’ouverture où ils avaient renié leur jeu de possession, les coéquipiers de Rodri ont bien joué selon leur ADN, et "Tiki Taka" il y a eu (57% de possession à l’arrivée, 537 passes réussies contre seulement 365 pour leurs adversaires). Cette Espagne étouffante d’entrée aurait même pu marquer dès les premiers instants. Mais Pedri a vu sa tête détournée par Donnarumma (1e).

Le portier du Paris Saint-Germain récolte tous les mérites de son équipe pour l’avoir maintenue en vie. Devant Alvaro Morata qui a tenté de près et de loin (23e, 57e) ou majestueux pour dégouter son partenaire pourtant encore bien inspiré ce soir Fabian Ruiz (24e), Donnarumma a également brillé avec un double-arrêt devant Ayoze Perez (90e+1). Il a finalement été trompé par le malheureux Riccardo Calafiori à la réception au 2e poteau d’un centre de Nico Williams, détourné légèrement par Alvaro Morata (55e).

L’Italie n’aura pas existé au milieu, défendu en reculant et été impuissante devant. Deux occasions seulement à l’arrivée (20 pour l’Espagne) dont une frappe envolée de Federico Chiesa qui n’a été que l’ombre du feu follet qu'il était de 2021. Une bien terne prestation qui contraste avec la partition espagnole pleine d’intensité, de dédoublements avec des joueurs qui avaient du feu dans les jambes. A l’origine du but, Nico Williams a réalisé un match XXL et des dribbles qui ont fait vivre un enfer à Giovanni Di Lorenzo qui devrait maintenant vérifier l’état de ses articulations. A l’image d’une sélection qui devra mieux faire devant le but, l’attaquant de l’Atlético a manqué de mettre son nom sur la feuille de match avec un missile envoyé sur la lucarne (70e). Il aura d’autres occasions, peut-être contre l’Albanie lundi. Mais surtout en huitièmes de finale, où l’Espagne arrivera lancée.