Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Euro 2024 | Gonçalo Ramos, retour à l'ombre du monstre Cristiano Ronaldo avant Géorgie - Portugal

Julien Pereira

Mis à jour 26/06/2024 à 18:24 GMT+2

Gonçalo Ramos va-t-il enfin pouvoir se remontrer ? L’attaquant du Paris Saint-Germain devrait avoir du temps de jeu, ce mercredi, dans un match sans véritable enjeu pour le Portugal face à la Géorgie (21h00). Ces derniers mois, le buteur de 23 ans s’est de nouveau retrouvé à l’ombre de Cristiano Ronaldo, qu’il avait pourtant fini par éclipser à la dernière Coupe du monde...

Gonçalo Ramos, dans l'ombre de Cristiano Ronaldo

Crédit: Eurosport

Et dire qu’il a failli rater le match des coiffeurs… Il y a un an et demi, Gonçalo Ramos disputait et marquait un huitième de finale de Coupe du monde, face à la Suisse, en y inscrivant un triplé (6-1) après avoir relégué Cristiano Ronaldo sur le banc. Celui qui était encore l’attaquant du Benfica avait, pensait-on, enclenché la suite de l’histoire.
Mais à l’Euro 2024, alors que le Portugal est désormais profondément imprégné d’une génération dont il fait partie, le buteur de 23 ans est passé près de ne pas disputer la moindre minute durant la phase de groupes. En cause : un stadier, alors lancé à la poursuite d’un supporter s’étant introduit sur la pelouse au terme de Portugal - Turquie, dont la glissade malencontreuse a fauché l’attaquant du PSG.
Finalement, plus de peur que de mal. Ramos s’est remis de quelques petits bobos et, après avoir été ménagé, il a pris part à l’intégralité du dernier entraînement de la Seleção, mardi, à la veille de son match face à la Géorgie auquel il devrait bel et bien participer. Une rencontre pour du beurre, les champions d’Europe 2016 ayant déjà validé leur qualification et la première place de leur groupe.
L’attaquant de 23 ans va donc enfin retrouver un peu de lumière après un déclassement presque aussi spectaculaire que ce soir de décembre 2022, où il avait illuminé le stade de Losail en martyrisant la Nati. Entre-temps, pourtant, le vent semblait plutôt souffler dans son dos : au PSG, après de premiers mois plus que délicats, sa deuxième partie de saison a été plus qu’encourageante malgré des prestations médiocres en Ligue des champions.

Ronaldo a repris le dessus sur tous les plans

Au Portugal, l’arrivée de Roberto Martinez devait elle aussi lui être favorable. Le sélectionneur espagnol avait débarqué avec la volonté d’ancrer un projet basé sur le jeu - ce qui ne fut pas le cas de son prédécesseur - et en cela, les qualités avec lesquelles il s’est révélé à Lisbonne semblaient lui conférer un temps d’avance, encore, sur CR7, qui paraissait lui de plus en plus isolé en sélection.
Finalement, tout ne s’est pas véritablement passé comme on pouvait l’imaginer. "Cristiano et Gonçalo sont deux attaquants de pointe, avait rappelé, dès le mois de mars 2023, Roberto Martinez. En fonction de l’adversaire, de la forme et des besoins de l’équipe… tout ce que je veux, c’est que l’équipe soit flexible. On ne veut pas jouer avec une pointe. On ne veut pas jouer avec deux pointes. On veut une équipe flexible."
picture

Cristiano Ronaldo et Gonçalo Ramos lors du match du Portugal face à la Slovaquie, le 13 octobre 2023

Crédit: Getty Images

Sur ce plan, l’ancien coach de la Belgique a tenu parole. Le Portugal est aujourd’hui capable d’évoluer dans différents systèmes, avec différents hommes. Et, même, avec ses deux pointes. En octobre dernier, les Lusitaniens avaient décroché leur qualification pour l’Euro au terme d’une victoire face à la Slovaquie où Cristiano Ronaldo et Gonçalo Ramos avaient été alignés ensemble, et buteurs (ouverture du score pour Ramos, doublé pour CR7).

CR7 et... Diogo Jota

Depuis, l’un a clairement pris un ascendant sur l’autre. Toujours redoutable face au but et décisif quand ça compte, Ronaldo a même été capable de s’ancrer de nouveau dans un collectif, avec un véritable changement de comportement vis-à-vis de ses coéquipiers. Cette mue, que certains imaginaient être chassée par l’enjeu d’un Euro, paraît résister, en témoigne sa passe décisive face à la Turquie.
Ramos, lui, a plutôt eu tendance à se montrer de plus en plus discret, en mars mais aussi et surtout lors des rencontres de préparation face à la Finlande et à la Croatie. Au point d’avoir été doublé, sur le fil, par Diogo Jota dans la hiérarchie des attaquants. Le joueur de Liverpool s’est démarqué par ses qualités de placement et de déplacements. Et c’est ce qui lui a valu une entrée en jeu face à la République tchèque, alors que la Seleção ramait.
"Jota est entré pour occuper des espaces à l’intérieur, avait détaillé Martinez après coup. […] C’est important d’avoir de la discipline et d’utiliser les espaces que nous voulons explorer. Gonçalo Ramos a d’autres atouts mais il était important d’utiliser les cinq remplacements comme nous l’avons fait." L’entrée en jeu de l’attaquant de Liverpool et l’issue du match (2-1) ont donné raison à Martinez. Gonçalo Ramos en fera-t-il autant face à la Géorgie ?
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité