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Euro 2024 | France - Pays-Bas | Trajets, temps de récupération : les Bleus sont-ils désavantagés ?

Julien Pereira

Mis à jour 20/06/2024 à 09:54 GMT+2

L'équipe de France a joué son premier match à l'Euro 2024 lundi, à 21h. Les Pays-Bas, eux, ont disputé le leur la veille, à 15h. Les deux sélections s'affrontent, ce vendredi soir, pour une rencontre déterminante du groupe D avec un décalage de fraîcheur. Les Bleus n'ont pas été réellement ménagés ces derniers temps. Mais pour l'instant, ils refusent de s'en servir comme excuse.

"Sans Mbappé, il y a deux évidences : Barcola et Giroud"

96 heures vont séparer le coup d'envoi du premier match disputé par les Bleus, lundi face à l'Autriche, du deuxième à venir, vendredi, face aux Pays-Bas. Sur le papier, c'est un écart tout à fait classique et le sujet ne devrait même pas en être un. Mais dans les faits, c'est beaucoup plus nuancé.
Car en plus d'être l'adversaire supposément le plus coriace pour les Bleus durant cette phase de groupes, les Néerlandais ont également un petit avantage de fraîcheur. Eux ont ouvert leur Euro 2024 une trentaine d'heures plus tôt que l'équipe de France, face à la Pologne (2-1). "On a eu deux nuits de moins qu'eux, a souligné William Saliba en conférence de presse. On ne va pas chercher des excuses [...] mais on sait que ce match est déterminant pour la suite."

Trois heures de car

À l'échelle d'une compétition aussi ramassée qu'est un Euro à 24, et alors que le football de sélection a de moins en moins de temps pour se développer tactiquement, quelques heures peuvent tout changer. D'autant que les Bleus, lundi soir, ont eu droit à une sacrée entrée en matière avec un match disputé à très haute intensité, et un adversaire visiblement adepte du bourre-pif.
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Tchouaméni peut-il être menacé ?

Et, contrairement aux Néerlandais, qui avaient évolué en début d'après-midi la veille, les Bleus ont eu une première nuit post-match relativement courte. Après le débrief de vestiaire et les obligations médiatiques, les hommes de Didier Deschamps ont regagné leur camp de base de Bad Lippspringe par la route, depuis le stade de Düsseldorf, en car.
Quelques jours plus tôt, lors du match de préparation disputé face au Luxembourg, les joueurs tricolores avaient déjà voyagé en train jusqu'à Metz. Ce qui n'avait pas franchement été du goût de Didier Deschamps, comme il l'avait laissé entendre en conférence de presse.
Ce sont des détails qui comptent pour la récupération
"J'ai souhaité que la Fédération s'inscrive dans une modernité sur les déplacements, s'est lui félicité Philippe Diallo, président de la FFF, mardi matin. On a toujours les mêmes impératifs : le temps de récupération et la sécurité des joueurs. Ces critères-là étaient réunis à Metz."
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"Dans la tête de Deschamps, sa charnière est encore Upamecano-Konaté"

À en croire Adrien Rabiot, ils l'étaient bien moins après la rencontre face à l'Autriche. "Les conditions n'étaient pas tops, a-t-il lâché mercredi. On a eu pratiquement trois heures de car pour rentrer. Après un match d'une telle intensité... Ce sont des détails qui comptent pour la récupération. On ne va pas en faire tout un plat mais ça pourrait être géré d'une meilleure manière." Problème : en Allemagne, pas de vol de nuit.
Même s'ils avaient été touchés par un certain nombre de blessures avant la compétition (Tchouaméni, Rabiot...), puis par un virus (Dembélé, Konaté...), les Bleus avaient été largement au niveau sur les plans physique et athlétique, face à l'Autriche. Malgré la casse (Mbappé, Giroud), et les petits aléas d'un Euro "vert", il y a fort à parier qu'ils le soient encore, vendredi, face aux Pays-Bas.
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