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Euro 2024 - Après Suisse-Italie (2-0) : Les Azzurri ne méritaient pas mieux

Raphaël Brosse

Mis à jour 29/06/2024 à 21:15 GMT+2

Passée par un trou de souris pour rallier les huitièmes de finale, l'Italie a vu son parcours être brutalement stoppé par une Suisse bien meilleure qu'elle ce samedi (2-0). Nettement dominés en première période, cueillis à froid au début de la seconde, les tenants du titre n'ont jamais semblé en mesure de renverser le sort inéluctable qui les attendait. Et qu'ils ont, en fin de compte, bien mérité

La déception des Italiens après leur défaite contre la Suisse, samedi 29 juin 2024. / Euro 2024

Crédit: Getty Images

Il y a 18 ans, l'Olympiastadion de Berlin était le théâtre de son quatrième sacre mondial. Ce samedi, il a servi de scène à sa vilaine déroute européenne. L'Italie a été vaincue par la Suisse (2-0) en huitièmes de finale de l'Euro 2024. Cela est censé représenter un événement en soi, et ce d'autant plus que la Squadra Azzurra était le vainqueur sortant de la compétition continentale. Mais son élimination est tellement logique qu'il n'y a, au fond, rien à y redire.
D'ailleurs, les Transalpins avaient envoyé des signaux annonciateurs d'une sortie de route précoce dès la phase de groupes. Victorieux sans briller de l'Albanie (2-1), les hommes de Luciano Spalletti avaient ensuite été baladés par l'Espagne (1-0) et n'avaient terminé à la deuxième place de la poule B que grâce à une égalisation de Mattia Zaccagni dans les ultimes instants du temps additionnel contre la Croatie (1-1). Pas de quoi, donc, faire d'eux les grandissimes favoris de leur rencontre face à une Nati autrement plus convaincante. À raison.
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Nicolo Barella (Italie) au duel avec remo Freuler (Suisse) en huitièmes de finale de l'Euro 2024.

Crédit: Getty Images

On ne méritait pas de gagner, il n'y a rien à dire
D'emblée, les partenaires de Granit Xhaka ont pris l'ascendant sur ceux de Federico Chiesa. Mieux organisés, bien plus inspirés balle au pied, les Suisses ont été récompensés par l'ouverture du score de Remo Freuler et l'addition aurait pu être plus lourde à la pause sans plusieurs parades de Gianluigi Donnarumma. "En première période, on a très mal joué, ils ont eu le ballon et nous ont fait mal", a sobrement résumé le gardien italien après le coup de sifflet final.
Les champions d'Europe en titre espéraient sans doute relever la tête dès l'entame du second acte, mais le superbe but inscrit par Ruben Vargas leur a définitivement indiqué la sortie. "Ce but nous a coupé l'herbe sous le pied, on est restés dans leur partie de terrain mais sans être décisifs", a pesté Spalletti, qui n'a pas manqué de matière au moment de lister ce qui a fait défaut à ses protégés : "C'est sûr qu'il aurait fallu plus de rythme, plus de vitesse. Au-delà de la qualité individuelle, il faut plus de continuité, plus de sacrifices. Nous n'avons pas fait les efforts qu'il fallait, pour gagner un mètre, un centimètre, faire le pressing…"
"Il y avait aussi une différence au niveau des individualités, ce qui s'est vu dans les duels", a insisté le sélectionneur, visiblement peu satisfait par l'intensité mise par ses joueurs. "Il a manqué un peu de tout dans ce match", a poursuivi Donnarumma. Et le capitaine azzurro d'avouer : "Ça fait vraiment très mal. On ne méritait pas de gagner, il n'y a rien à dire." Trois ans après s'être élevée jusqu'au toit de l'Europe, l'Italie est cette fois sortie par la toute petite porte. Au vu de son huitième de finale et plus globalement de son tournoi, elle ne pouvait décemment pas aspirer à mieux.
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