Antoine Griezmann, l'altruiste de l'équipe de France : "C'est peut-être pour ça que je suis aimé de tout le monde"

ParSimon Farvacque

Mis à jour 02/06/2024 à 14:07 GMT+2

Antoine Griezmann est un leader par l'exemple, plus encore que par la stature inhérente à ses statistiques impressionnantes. Le cadre des Bleus (33 ans) considère que sa vision du football contribue à en faire un joueur apprécié, dans un sujet de Téléfoot ce dimanche. Ses coéquipiers louent son importance tactique, outre son rôle de guide, à l'orée de l'Euro 2024 (14 juin-14 juillet en Allemagne).

C'est un monstre de l'équipe de France, statistiquement. Pourtant, ce ne sont pas des chiffres que l'on a envie d'utiliser pour exprimer son importance chez les Bleus. Antoine Griezmann, 44 buts en 127 sélections, ne court pas après ces nombres ronflants. Il revendique d'être, par cette faculté notamment, un élément clef du groupe de Didier Deschamps : "Je fais tout pour mes coéquipiers et pour l'amour du maillot. Je pense que beaucoup de gens se voient là-dedans. C'est peut-être pour ça que je suis aimé de tout le monde."

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"Je suis quelqu'un qui ne se prend pas la tête. Je suis quelqu'un qui veut juste jouer au football, qui prend du plaisir à le faire, qui aime attaquer et qui aime défendre", poursuit "Grizou" (33 ans), dans un sujet diffusé ce dimanche par Téléfoot. Son positionnement au cœur du jeu, plus bas sur le terrain que lorsqu'il avait terminé meilleur buteur de l'Euro 2016 par exemple (six réalisations), est une réussite du Mondial 2022.

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Griezmann s'épanouit dans ce rôle qu'il décrit ainsi : "Toucher le ballon, le donner à mes attaquants, aider défensivement, voir ce qu'il se passe sur le terrain, tactiquement, pour essayer de faire mal à l'adversaire." Pour le défenseur Ibrahima Konaté, être plus proche d'un tel joueur est une bénédiction : "C'est magnifique. C'est comme une machine à laver. Tu lui donnes un mauvais ballon… il te le transforme en bon ballon." Et Youssouf Fofana de souligner : "Il a un style de jeu particulier qui se perd en France. Un peu un 10, un peu un électron-libre."

A quelques jours d'un Euro 2024 (14 juin-14 juillet en Allemagne) qu'il appréhende comme une "revanche" des deux précédentes compétitions continentales (finale en 2016, élimination aux tirs au but en huitième cinq ans plus tard), Antoine Griezmann se sent investi d'une mission. "Ça va être des matches tactiques. Il faudra garder son calme, c'est à nous, les leaders, d'amener ça", considère l'homme fort du mandat d'un Deschamps qui assume, sourire aux lèvres, d'en avoir fait son "chouchou".

Un chouchou sans brassard, puisque c'est Kylian Mbappé qui a pris le relais d'Hugo Lloris en tant que capitaine des Bleus depuis un peu plus d'un an. Mais il est presque question d'un duo. "[Griezmann] est un grand joueur qui a montré sa valeur tout au long de cette dizaine d'années en équipe de France et à l'Atlético. En tant que vice-capitaine, il a l'expérience, assure l'attaquant annoncé en partance pour le Real Madrid. Il conseille tout le monde, il jette un coup d'œil sur le groupe et je pense que tout le monde est très content de l'avoir avec nous."

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