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Mondial féminin | Pour Amel Majri, les Bleues doivent "lâcher les chevaux"

ParAFP

Publié 25/07/2023 à 13:32 GMT+2

La milieu de l'équipe de France, Amel Majri, a reconnu mercredi que les Bleues devaient "lâcher les chevaux" contre le Brésil, samedi à Brisbane (12h00) pour leur deuxième match en Coupe du monde, mais que les objectifs restaient les "mêmes" malgré les blessures qui s'accumulent au sein du groupe de Hervé Renard.

Amel Majri lors de France - Jamaïque en Coupe du monde 2023

Crédit: Getty Images

La cascade de blessures, notamment celle de Wendie Renard, atteint-elle votre moral ?
Amel Majri : La cascade de blessures, cela fait partie de la continuité de la préparation. Les autres équipes aussi ont des blessées. On est entre de bonnes mains, on a un staff qui s'occupe bien de nous, qui gère bien. On a pu récupérer Selma (Bacha), Elisa (De Almeida) va revenir aussi. C'est de bon augure pour la suite. On ne s'inquiète pas. C'est une situation qu'on a l'habitude de vivre (...) Les motivations et les objectifs sont les mêmes. Sur un chemin de Coupe du monde il y aura toujours des hauts et des bas, cela fait partie de notre parcours. On a eu des pépins, on peut en avoir dans le futur. Citez-moi une équipe qui a soulevé une Coupe sans pépin physique. Aujourd'hui, c'est ce qui nous arrive et on s'en sert. On fait avec et on est confiantes. Maintenant, on ne va pas parler de soulever le trophée, on va déjà parler de se qualifier. On fait étape par étape.
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Eugenie Le Sommer lors de France - Jamaique à la Coupe du monde 2023

Crédit: Getty Images

Quel est votre regard sur le match nul (0-0) contre la Jamaïque ?
A. M. : On a poussé sur la fin, on savait qu'il fallait marquer. Elles ont bien défendu, cela leur a donné la confiance. Même si ce n'est pas le résultat qu'on espérait, on prend du positif. On n'a pas perdu non plus, car on aurait pu se faire avoir sur la fin sur ce match-là. On sait ce qu'il faut améliorer pour la prochaine fois. Cela va nous servir (...) Si vous regardez la Coupe du monde, toutes les nations n'ont pas commencé de la meilleure façon. C'est le début, on a dans notre groupe des joueuses jeunes qui vivaient leur première Coupe du monde. Même si on a l'expérience, cela peut arriver d'être prises par l'enjeu. Maintenant, on sait qu'on n'a pas le temps de commencer le match aux 15-20 minutes, il faut commencer d'entrée de match, on sait qu'on n'a pas le choix. Pour les prochains matches, d'entrée on sait qu'il faut lâcher les chevaux, comme ça on se mettra à l'abri dès le début.
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Eugenie Le Sommer lors de France - Jamaique à la Coupe du monde 2023

Crédit: Getty Images

En quoi le Brésil de 2023 est-il différent de celui battu en huitième de finale du Mondial-2019 (2-1 après prolongation) ?
A. M. : Elles ont toujours la même identité, c'est une équipe très technique. Il y aussi beaucoup de jeunes qui découvrent la sélection. Ce sont des joueuses imprévisibles qui ont cette grinta, (cette envie) de toujours faire mal. Elles ont progressé tactiquement aussi. Avec la coach qu'elles ont (Pia Sundhage, NDLR), il y a plus de rigueur défensive. C'est une équipe qui a progressé. Même si Marta, ce n'est plus la Marta d'avant, les quinze minutes où elle est rentrée (contre le Panama lundi, 4-0), elle fait toujours du bien à son équipe. C'est toujours une très très belle équipe (...) C'est une équipe qui nous ressemble, qui est portée vers l'avant. Par rapport à la Jamaïque, qui s'appuyait sur son attaquante et restait derrière pour gérer, les Brésiliennes ont toutes envie de participer au jeu offensif donc il y aura beaucoup d'espaces.
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