Après ASSE - Metz | Bölöni : "Udol dit qu'on a manqué d'envie ? Alors il faut supprimer son contrat"

Les Verts ont fait un pas vers la Ligue 1. Il ne manque maintenant plus que le deuxième. Deux ans après sa relégation, l'AS Saint-Etienne, troisième de Ligue 2, a pris une petite option pour l'accession en élite après sa courte victoire (2-1) acquise aux dépens du FC Metz, jeudi soir au stade Geoffroy-Guichard en match aller des barrages.

Si ce résultat préserve néanmoins les chances des Messins, 16es de L1, pour se maintenir, il faudra qu'ils montrent bien plus dimanche au retour sur leur terrain pour s'imposer par deux buts d'écart alors qu'ils n'ont plus gagné depuis le 21 avril au Havre (1-0). Forcément déçu après la rencontre, László Bölöni s'est montré encore plus remonté lorsqu'il a été interrogé sur les propos de ses joueurs Matthieu Udol et Ismaël Traoré, qui ont notamment évoqué un manque de force, d'intensité, mais aussi d'envie aux micros de Prime Vidéo et beIN Sports.

"Je ne suis pas du tout d’accord avec lui (Traoré, ndlr), a-t-il tout d'abord déclaré à Prime Vidéo. S’il y a eu un manque d’envie, c’est une faute professionnelle. On était à 70% des choses que l’on peut faire, on a vu des failles, il y a eu des erreurs. C’était un match de football avec du stress qu’il faut être capable de gérer." Interrogé ensuite sur ceux de Matthieu Udol, Bölöni a alors dégoupillé.

"Un manque d'envie ? Alors c'est une faute professionnelle, donc il faut supprimer son contrat s'il n'a pas eu envie, a lâché l'entraîneur messin à beIN Sports, au cours d'un dialogue pas toujours très clair. Ce sont des conneries qu'on accepte parce qu'il s'appelle Udol, Bölöni, ou Dreossi. Ce sont des erreurs de communication, comment est-ce possible de dire que quelqu'un n'a pas eu envie ?"

Relancé par notre confrère Margot Dumont, qui interprétait "peut-être" les propos du capitaine de Metz par "un manque d'impact", Bölöni a rétorqué : "Non, les peut-être, les suppositions, laissons les de côté. Je ne veux pas qu'on marche sur des choses que je dois encore lui exprimer. Voilà, stop, autre sujet." Le voyage retour jusqu'à Metz risque d'être long...