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"C'est gai de faire la guerre en course" : L'incroyable Mathieu a fait du Van der Poel lors de la 1re étape en Belgique

Simon Farvacque

Publié 14/06/2023 à 21:36 GMT+2

Sixième ce mercredi à Montaigu-Zichem, Mathieu van der Poel a pourtant réalisé une performance remarquable. A l'attaque à 89 bornes de l'arrivée de la 1re étape du Tour de Belgique, encore offensif dans le final, il s'est transformé en poisson-pilote avec succès, favorisant la victoire de Jasper Philipsen. Une journée dingue due à sa façon de vivre le vélo ainsi qu'aux qualités de son coéquipier.

Philipsen et van der Poel aux commandes : les temps forts de la 1re étape

Peu importe la course. Peu importe le lieu. Voire peu importe le sport, tant qu'il implique un vélo et se déroule en extérieur. Mathieu van der Poel court à sa façon. La star du cyclisme néerlandais a été très en vue, mercredi en direction de Montaigu-Zichem, lors de la 1re étape du Tour de Belgique. Résultat : le petit-fils de Raymond Poulidor a terminé seulement 6e… non sans avoir quasiment offert sur un plateau la victoire à son coéquipier, Jasper Philipsen.
La course folle de Van der Poel avait débuté depuis longtemps. A 89 kilomètres de l'arrivée, il passait déjà à l'attaque, avec son sprinteur. A 60 bornes du but, il créait une nouvelle sélection, sans lui cette fois. Puis à 9 km du terme, il était encore à l'avant, pour empocher huit des neuf secondes de bonification en jeu dans le "kilomètre en or". Repris à 2500 mètres de la ligne, "MVDP" a donc trouvé la force de jouer au poisson-pilote avec brio. Fabuleux.
Le haut du pavé pour van der Poel, van Aert maudit : les temps forts de Paris-Roubaix 2023 en vidéo
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Le haut du pavé pour van der Poel, van Aert maudit : les temps forts de Paris-Roubaix 2023 en vidéo

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Philipsen "est plus qu’un sprinteur"

Bravo. Mais pourquoi en faire tant ? "C'est gai de faire la guerre en course, et il n'en faut pas beaucoup pour me convaincre d'attaquer", a répondu l'intéressé, comme rapporté par La Dernière Heure. "C'était parfait : moi devant (longtemps avec Ramon Sinkeldam, NDLR) et Jasper dans un fauteuil derrière", poursuit Van der Poel : "Quand tu sais que ton coéquipier peut conclure…"
Il n'est pas seulement question du tempérament du porteur du maillot jaune du Tour de France 2021. L'argument de la polyvalence de Philipsen se tient : "Il est plus qu’un sprinteur. Il est encore plus fort au bout d’une course dure, comme on l’a vu à Paris-Roubaix (Van der Poel 1er, son coéquipier 2e, NDLR). Ce qui lui permet d’aborder le final un peu plus frais que les autres sprinteurs. Quand il est arrivé dans l’équipe, je n’avais pas trop de contact avec lui. Mais on a appris à se connaître." Et ça donne ce sacré duo.
Les deux hommes occupent les deux premières places du classement général, à deux secondes d'intervalle, le maillot de leader étant sur les épaules du Belge. Il leur reste quatre étapes pour parfaire leur condition en vue du Tour de France (1-23 juillet). Une Grande Boucle traversée – et même pas entièrement – comme un fantôme par Van der Poel l'an passé, dans la foulée d'un Giro chargé. Il y a fort à parier qu'il sera plus en verve cette année, dès le départ à Bilbao.
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