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Oberhof - Emilien Jacquelin déçu mais pas abattu : "J’ai été très mauvais mais je vais continuer à me battre"

Jean-Baptiste Duluc

Publié 07/01/2024 à 16:46 GMT+1

Passé au travers de ses deux tirs lors du relais dominical à Oberhof, Emilien Jacquelin est conscient que rien ne tourne en sa faveur depuis plus d’un an, notamment face aux cibles. Mais le double champion du monde de poursuite refuse de baisser les bras. Peu importe les difficultés.

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Oberhof est une étape qui ne pardonne rien, jamais, et encore moins le manque de confiance sur le pas de tir. Emilien Jacquelin a beau le savoir, il en a fait la cruelle expérience de dimanche à l’occasion du relais 4x7,5km. "On connait Oberhof, on sait que c’est compliqué", assurait-il au micro de la chaine L’Equipe, conscient que la décevante 7e place de l’équipe de France était notamment imputée à son passage sur le pas de tir. Au couché comme au debout. Pourtant arrivé dans le stade en 2e position lors du premier passage, le Tricolore a totalement craqué face aux cibles, avec 6 pioches mais, surtout, 4 tours de pénalité. Un enfer que l’on ne peut même pas imputer entièrement aux conditions.
"J’ai essayé de jouer sur des clics en latéral au couché parce qu’on avait un vent aux essais qui poussait vers la droite mais quand je m’installe, je me rends compte que c’est un peu moins fort, explique l'Isérois. Mais de toute façon les clics en latéral ne servaient à rien vu que toutes mes balles étaient en haut… Même en latéral, quand tu es haut, tu restes haut et ça fait un très mauvais tir". Les conditions venteuses sur Oberhof laissaient toutefois encore un mince espoir de podium aux Français à condition de réussir le tir debout. Encore raté. "Encore une bataille perdue au debout, j’espère ne pas avoir perdu la guerre… ", se désole-t-il, désireux tout de même de ressortir le (rare) positif de sa course.
On va prendre le positif mais bon…
"Il y a toujours du positif, assure Jacquelin. Malgré un tir couché comme celui-ci, j’arrive à me refocaliser assez rapidement sur les skis pour donner mon maximum. Le temps de ski (2e de son relais) le prouve, là où auparavant je pouvais être plus performant mais parfois lâcher mentalement sur les skis quand un tir ne se passait pas comme je le voulais. Là j’essaie de faire preuve de professionnalisme, de garder mon calme et de donner mon meilleur sur la piste. On va prendre le positif mais bon…" On l’a compris, difficile pour le Tricolore de garder la tête haute après un week-end une nouvelle fois à oublier avec une 37e place sur le sprint et une 21e sur la poursuite. Il faut dire que ça fait longtemps que le Grenoblois cherche le positif.
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"Ça fait pas mal de temps que je galère, avoue Jacquelin. L’an dernier j’avais pris la décision à un moment donné de faire une pause pour revenir et, depuis, voilà, je me bats. Et, contrairement à ce que pourraient dire mes détracteurs, Emilien n’est pas fini, non. Je vais me battre tant que je peux, chaque jour, à chaque course… J’ai été très mauvais aujourd’hui, oui, mais je n’ai pas fait tous ces efforts depuis un an pour m’arrêter au premier échec. Je vais continuer à me battre, c’est ça mon état d’esprit". Et c’est sans doute la meilleure nouvelle de son week-end à Oberhof.
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