Hochfilzen | Relais Dames | Les Bleues sur le podium avec les Norvégiennes et les Suédoises

Les Bleues débloquent le compteur, la Norvège reste sur son nuage. Malgré une première moitié de relais compliquée, l’équipe de France a su rebondir pour aller décrocher un premier podium dans l’exercice, dimanche sur le relais 4x6km d’Hochfilzen, en Autriche. A l'instar des messieurs, les Norvégiennes (0+6) n’ont rien laissé en route, victorieuses avec une marge confortable sur les Suédoises (0+10), une nouvelle fois deuxièmes. Troisièmes, les Bleues (1+8) ont su éteindre la sensation italienne, quatrième sur la ligne malgré l’absence de Dorothea Wierer.

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Il n’est jamais facile d’appréhender un baptême de feu, et ce n’est pas Gilonne Guigonnat qui va dire le contraire. Alignée pour la première fois dans un relais en Coupe du monde, la néophyte a eu du mal à lâcher ses balles (9/10). Pas dans un grand jour sur les planches, la Française a donné le relais à Lou Jeanmonnot avec 30 secondes de retard sur la tête. Un débours déjà significatif qui n’a pas facilité la course de la Franc-Comtoise, hésitante au couché (4/5).

Tandis que Lisa Vittozzi a réalisé une course épatante, Jeanmonnot a perdu peu à peu le fil, jusqu’à déchanter complètement sur le debout. Alors que la porte s’est entrouverte en vue du podium, la Franc-Comtoise a craqué dans les grandes largeurs, avec trois pioches et un tour de pénalité. Repoussée à plus d’1’40’’ à mi-course, la France pouvait presque faire une croix sur le podium.

C’était sans compter sur les jambes de feu de Justine Braisaz-Bouchet. Revenue à son meilleur niveau physique, la Savoyarde a pris soin de ne pas se précipiter, distillant avec minutie ses cartouches face aux cibles (9/10). Patiente et précise, la championne olympique de Pékin (Mass start) a su profiter de la faiblesse sur la piste de la relayeuse italienne pour donner le relais à Julia Simon avec moins de vingt secondes à combler.

Désireuse de confirmer l’acte de renaissance signé sur la poursuite (5e), la biathlète des Saisies ne s’est pas fait prier pour revenir dans les skis de Rebecca Passler, avant de livrer un sans-faute supersonique au couché. Un tir engagé qui a un temps nourri l’espoir de ferrailler avec Elvira Oeberg (Suède) pour la deuxième place. Mais cette dernière a parfaitement négocié son debout, au contraire de la Savoyarde, un poil trop ambitieuse dans son tir (3/5). L’essentiel est ailleurs, et les Bleues peuvent savourer un retour sur le podium (3e), le premier cette saison en relais. Certes, loin des Norvégiennes, une nouvelle fois intouchables dans l’exercice. Mais leur heure viendra.