Boston touche au but

Boston a une main sur le trophée Larry O'Brien. Comme en 2008, les Celtics se retrouvent à un petit match du bonheur après les cinq premières rencontres de la Finale NBA. Mais à l'inverse d'il y a deux ans, il va maintenant falloir finir sur le parquet des Lakers. Pas une mince affaire. Avec cette deuxième victoire de suite devant leur public, les coéquipiers de Rajon Rondo ont en tout cas tout fait pour se donner toutes les chances de décrocher une nouvelle bague.

Après le show Glen Davis jeudi, les Celtics sont revenus à du classique. Et c'est Paul Pierce qui a revêtu le costume de star de la soirée pour la franchise du Massachusetts. Enfin doit penser la star de Boston ! En délicatesse avec son shoot depuis le début de la série, le MVP des finales 2008 a sorti le grand jeu pour guider les siens vers un troisième succès. Il a aussi été parfaitement épaulé par Rajon Rondo et Kevin Garnett ou encore Ray Allen, qui n'a toujours pas réglé la hausse de loin (0 sur 4 aux primés) mais termine avec 12 points. Un collectif et une force de frappe multiple qui ont fait toute la différence face à Kobe Bryant.

L'arrière californien a sorti un match énorme avec ses 38 points à 13 sur 27 aux tirs. Mais voilà, il a dû se sentir bien seul de temps en temps. A ses côtés, seul Pau Gasol a dépassé la barre des 10 points et les Lakers ont dû se contenter d'un pourcentage catastrophique (39.7% contre 56.3 pour les C's). Le symbole de ce match ? Pendant près de 14 minutes entre le deuxième et le troisième quart-temps, Bryant a signé 23 points de suite pour L.A.. Une période où les C's ont creusé l'écart pour passer de 32-31 à 71-58.

Malgré les efforts des Lakers pour revenir à cinq points au tableau d'affichage (87-82), Boston n'a pas craqué. Et se retrouve en position idéale pour conclure. "C'était notre plus gros match de la saison. Nous sommes en bonne position. Nous avons deux matches à L.A. pour terminer. Il faut juste en gagner un", se réjouit Paul Pierce. Les Celtics ont déjà prouvé qu'ils pouvaient gagner sur le parquet des Californiens. Il va falloir remettre le couvert. Les Lakers, avec un Andrew Bynum diminué mais présent (6 pts, 1 rbd en 31 minutes), n'ont eux plus le droit à l'erreur pour conserver leur bien.