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Leaders Cup - Tombeur de Nanterre en finale (90-85), le Paris Basketball inaugure son armoire à trophées

ParAFP

Mis à jour 18/02/2024 à 22:07 GMT+1

2024 restera quoi qu'il arrive une année particulière et heureuse dans l'histoire du Paris basketball. Après son Arena, le club parisien a inauguré son armoire à trophées en s'adjugeant le derby contre Nanterre (90-85) en finale de la Leaders Cup dimanche. Malmenés et menés jusqu'à 3 minutes et demie du terme, les Parisiens se sont remis à l'endroit sous l'impulsion de la promesse Nadir Hifi.

Collin Malcolm (Paris Basket) face à Nanterre 92 lors de la finale de Leaders Cup, le 18/02/2024

Crédit: Imago

Après son Arena, le Paris Basketball a inauguré son armoire à trophées en s'adjugeant le derby contre Nanterre (90-85) en finale de la Leaders Cup dimanche, le premier titre de sa jeune histoire. Moins de vingt heures après son coup de force contre Monaco (98-93) la veille, le club de la capitale a trouvé les ressources pour faire plier sa voisine, la JSF. Malmenés dans le dernier quart-temps et d'ailleurs menés jusqu'à 3 minutes et demie du terme, les Parisiens ont repris les commandes grâce à un lay-up de Nadir Hifi agrémenté d'un lancer franc.
A genoux sur le parquet pour exulter après le buzzer, l'arrière, recrue rutilante de l'équipe de la capitale cet été, a assumé les responsabilités (20 points). Comme son meneur TJ Shorts, auteur de 26 points après ses 25 passés à la Roca Team et désigné meilleur joueur du tournoi. Les Verts ne se sont pas imposés en bordure de Saint-Etienne, pliant en fin de match dans ce derby entre la capitale et sa banlieue. Entre deux clubs aux trajectoires opposées aussi.
D'un côté, celui que la famille Donnadieu a patiemment hissé de l'échelon départemental à un titre de champion de France conquis en 2013, de l'autre le Paris Basketball qui n'existait alors pas encore. Ce n'est qu'en 2018 que voit le jour en Pro B le bébé du financier Eric Schwartz, ex-propriétaire minoritaire des Atlanta Hawks en NBA, et de David Kahn, ancien dirigeant des Indiana Pacers puis des Minnesota Timberwolves. Moins de six ans après, le club de la capitale s'adjuge son premier trophée, la semaine suivant l'inauguration de son cocon, l'Arena Porte de la Chapelle, d'une jauge de 8.000 places.

La Bonne année de Paris

Sous l'impulsion du Finlandais Tuomas Iisalo venu de Bonn avec ses deux assistants et six de ses joueurs, ce mois de février marque le changement de dimension d'une jeune maison pleine d'ambition. A l'image de son exploit la veille contre Monaco (98-93). La première victoire de son histoire --après six revers de rang-- sur l'armada monégasque, prétendante à un sacre en Euroligue, la compétition reine du basket de clubs sur le continent.
Convoité lui-même par la Ligue privée, alléchée par le marché parisien, Paris doit disputer un quart de finale d'Eurocoupe le mois prochain. Son objectif d'atteindre enfin les play-offs du Championnat de France est à portée de main avec son actuelle quatrième place. La fin est amère pour Nanterre qui avait mis à terre deux des quatre fantastiques régnant sur l'Elite, l'Asvel puis Bourg-en-Bresse. La Leaders Cup demeurait le seul trophée manquant au club formateur de Victor Wembanyama. Comme à son entraîneur de toujours Pascal Donnadieu, qui prendra, passés la saison et ses 60 ans fin mai, sa retraite de technicien pour enfiler le costume de dirigeant.
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