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Top 100 : Les meilleurs joueurs NBA (30-21)

ParBasketSession

Mis à jour 29/08/2014 à 11:40 GMT+2

Nous voilà dans les 30 premiers du Top 100 des meilleurs joueurs NBA de notre partenaire Basket Session. Avec un français et quelques légendes...

Tim Duncan, Joakim Noah, Kobe Bryant.

Crédit: Eurosport

Voici notre classement de ceux que nous considérons actuellement comme les 100 meilleurs joueurs de la NBA. Aujourd’hui, les joueurs classés de la 30e à la 21e place.

30. Bradley Beal

Avant de définir précisément la place de Bradley Beal au sein de notre classement, il a fallu lequel des deux jeunes joueurs prometteurs des Wizards était le meilleur élément de Washington. A première vue, ce statut honorifique et abstrait revenait plutôt à John Wall, premier choix de la draft 2010 et titulaire d’un contrat sur de 80 millions de dollars cinq ans – et donc du statut de designated player. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Nous avions déjà un faible pour Beal depuis sa sortie de Florida il y a deux ans. Les playoffs – les premiers pour les deux joueurs – nous ont convaincu.
Le natif de Saint Louis a logiquement franchi un cap entre sa première et sa deuxième saison dans la ligue mais, contrairement à son coéquipier All-Star, il a su aussi élever son niveau de jeu lors des moments les plus importants de la saison. Ses statistiques en playoffs sont le reflet du talent précoce de Bradley Beal. Il a terminé meilleur marqueur de son équipe avec 19 pts par match auxquels s’ajoutent 5 rbds et 4,5 pds. Son temps de jeu a augmenté de près de sept minutes ce qui explique évidemment l’évolution de ses statistiques. Mais Beal jouait pour la simple et bonne raison que les Wizards ne pouvaient pas se passer de loin. Il était le grand bonhomme de la qualification au premier tour et il continué sur sa lancée face à Indiana au second round.
On a vu un autre Beal en playoffs. Il n’évoluait plus seulement dans un rôle de shooteur qu’on lui connait bien (41,5% derrière l’arc). Ses coéquipiers le cherchaient en permanence, notamment en fin de match. Il a eu la gonfle entre les mains, il a joué le pick&roll et il a créé du jeu pour lui et pour les autres. Wall le meneur a pris le rôle du shooteur – 36% de réussite en playoffs – et Beal a pris sa place. Il marquait 7,5 pts à 47% aux tirs et 45% à trois-points en moyenne lors des quatrièmes QT. Seuls Paul George, Dwight Howard, DeMar DeRozan et James Harden ont été plus prolifiques sur la même période. Le jeune joueur des Wizards n’est pas encore un playmaker d’élite. Il n’a pas l’aisance balle en main de James Harden ou Kevin Durant. Ses passes sont encore parfois approximatives. Mais il a démontré qu’il n’était pas seulement un shooteur mais bien un vrai joueur de basket et un All-Star en puissance. Il a été difficile de le classer derrière Kobe Bryant et même à un degré moindre Dwyane Wade. Ses pépins physiques nous ont incités à miser sur la prudence et à la placer derrière ces deux légendes… pour le moment.
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Bradley Beal (Washington Wizards)

Crédit: Reuters

29. Kobe Bryant

Il y a un de ça, un journaliste ESPN a subi la colère des supporteurs de Kobe Bryant après avoir classé le ‘Black Mamba’ en 25e position du traditionnel top 500 établi par les spécialistes du média US chaque année. Oyez, oyez, fans des Lakers, ne vous jetez pas sur nous ! Il a été difficile de classer tous les joueurs absents une majeure partie de la saison écoulée. A chaque fois, nous avons essayé d’anticiper le niveau du gars en question tout en prenant en compte son âge, la gravité de sa blessure, etc. Kobe Bryant a 36 ans. Il se remet d’une presque blanche (6 matches disputés). Il s’est blessé au tendon d’Achille en avril 2013 puis au genou en décembre.
Mais Kobe reste Kobe et s’il revient, ce n’est sans doute pas pour jouer les faire-valoir. Les statistiques nous étaient bien sûr d’aucune aide dans le cas présent. La star des Lakers n’a pas joué suffisamment de match pour que son PER soit pris en compte, d’autant plus qu’il revenait déjà d’une longue période de rééducation. Avant sa première blessure, Bryant a tout de même terminé une saison à 27,3 pts, 5,6 rbds et 6 pds. Une performance remarquable pour un joueur de 34 ans. Retrouvera-t-on un joueur aussi efficace en octobre prochain ? Kobe est-t-il encore en mesure de porter ses Lakers sur son dos ? Ce sont les deux grandes questions. Il est légitime d’émettre des doutes. Contrairement à Derrick Rose ou Paul George, le quintuple champion NBA a plus proche de la retraite que de ses vertes années.
Mais comme le répètent fréquemment les entraîneurs et les proches du joueur, il est risqué de miser contre Kobe. Sa rage de vaincre est peut-être même son principal atout au moment de faire son retour. Encore plus que ses qualités de basketteurs, c’est son mental qui déterminera la fin de sa carrière. Il ne reviendra pas pour jouer les seconds rôles ou pour être la moitié du joueur qu’il a été par le passé. Il veut revenir au sommet. Lui s’en estime capable et on aimerait y croire. On lui souhaite. Nous sommes bien conscients que nous vivons-là les dernières années de basket d’un monument de l’histoire de notre sport. Espérons simplement que son corps tienne le coup.
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Kobe Bryant en pleine action avec les Los Angeles Lakers.

Crédit: Panoramic

28. Dwyane Wade

Un autre futur Hall Of Famer habitué de l’infirmerie. Bien que quatre ans plus jeunes que Kobe Bryant, il a été difficile de déterminer si Dwyane Wade était moins « cramé » que la star des Los Angeles Lakers. ‘Flash’ est devenu ‘Flashes’ et l’ancien scoreur fantasque du Miami Heat a attaqué la phase descendante de sa carrière plus tôt que prévue en raison de ses nombreuses blessures aux genoux (Derrick Rose, si tu nous lis…).
Mais il n’en reste pas moins l’un des meilleurs joueurs de la ligue lorsqu’il est en pleine possession de ses moyens. Avec un PER de 22,06 en saison régulière et 18,55 en playoffs, il se classe encore parmi les acteurs les plus efficaces de la NBA. Ses 19 pts à 54,5% aux tirs, 4,5 rbds et 4,7 pds sont flatteurs. Wade est toujours cet arrière scoreur capable de peser sur la défense adverse et de faire pencher la balance en faveur de son équipe. Il n’est plus aussi explosif que par le passé mais il parvient toujours à marquer ses points. Il a su faire évoluer jouer son jeu – en partie seulement – depuis l’arrivée de LeBron James à Miami il y a quatre ans. Il a laissé le contrôle de la balle au ‘King’ et a développé son sens du mouvement sans le ballon. Il demeure ainsi une menace permanente lorsqu’il coupe vers le cercle ou cavale en transition. Il est capable de prendre le dessus sur son adversaire au poste bas. Bref, c’est toujours l’un des meilleurs joueurs de la NBA.
Mais sur combien de matches ? Dwyane Wade a pris part à 54 rencontres l’an passé. Certaines absences sont dues à des blessures, d’autres s’expliquent par la volonté du staff de lui accorder des jours de repos supplémentaires. La star s’est économisé toute la saison. Et malgré ça, elle n’a pas réussi à tenir le rythme sur l’ensemble des playoffs. Combien de matches au plus niveau Dwyane Wade peut-il assumer sur une série de sept manches ? Cinq ? D’où le surnom de ‘Flashes’. Il est très bon mais par intermittences. Il n’a jamais su non plus développer un tir à trois-points fiable qui lui aurait permis d’évoluer dans un rôle de "spot-up" shooteur et de reposer son corps. Avec le départ de James, Wade aura à nouveau la gonfle entre les mains et ses responsabilités seront revues à la hausse. Mais les plus belles années – et quelles années ! – de sa carrière sont déjà derrière lui.
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Dwyane Wade

Crédit: AFP

27. Tim Duncan

Et voilà un troisième Hall Of Famer ! 38 ans, 17 saisons NBA au compteur, 14 fois All-Stars… Tim Duncan est une légende. Son histoire est belle. Même au bord de la maison de retraite, l’icône des San Antonio Spurs parvient encore à avoir un impact sur le jeu. Il était même l’une des pièces maîtresses des derniers champions NBA. Tim peut partir l’esprit léger dans un, deux ou dix ans. Sa carrière est une réussite.
Même avec un temps de jeu limité, Duncan claquait encore 15 pts et presque 10 rbds de moyenne la saison dernière. Son apport est indéniable même si la star profite évidemment de la politique des Spurs en matière de gestion du temps de jeu. S’il devait jouer autant que Wade ou qu’une jeune star, son efficacité en serait sans doute affectée. Mais le géant répond présent lorsque son équipe a besoin de lui. Il est toujours cet intérieur capable de prendre la position au poste bas et d’enchaîner deux, trois paniers de suite ou de provoquer des fautes dans les moments importants d’une rencontre à enjeux. Il n’est pas nécessairement la première option offensive des Spurs mais ses coéquipiers savent quand et comment l’alimenter en ballon. Il n’a pas besoin de marquer 20 points tous les soirs. Ce n’est plus son rôle. Mais Duncan a appris à gérer parfaitement son "déclin" progressif et c’est là la preuve d’une grande intelligence. On parle d’un grand bonhomme de l’histoire de la NBA, à n’en pas douter.
Il protège toujours la raquette et sa dizaine de rebonds en moyenne est un atout précieux pour San Antonio. Nous n’avons pas classé ‘Mr Big Fundamentals’ plus haut car ce classement se veut avant tout individuel et il est difficile d’extraire un joueur des Spurs du système de Gregg Popovich. Le Texan n’est 28e de ce top 100 mais il est de toute façon l’un des meilleurs joueurs de tous les temps.
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Tim Duncan - San Antonio Spurs Finales NBA 2014

Crédit: Panoramic

26. Marc Gasol

Si l’on se fie uniquement aux statistiques, Marc Gasol n’a pas sa place aussi haut dans notre classement. Ses 14 pts et 7 rbds de moyenne en font un joueur honnête, même s’il ne faut pas oublier que le tempo très lent des Grizzlies restreint le nombre de possessions jouées par l’Espagnol. Son PER de 18,27 ne le classe même pas parmi les dix meilleurs pivots de la ligue en termes d’évaluation.
Mais il y a des signes qui ne trompent pas. Au retour de Gasol – blessé une partie de la saison – les Grizzlies formaient l’une des meilleures équipes de la ligue. Oui monsieur, de toute la NBA. L’équipe de Dave Joerger a une toute autre allure avec son pivot All-Star. Le natif de Barcelone se distingue d’abord par son QI basket. Il sait comment rendre ses coéquipiers meilleurs. Il s’agit parfois de détails tout simples comme le placement en attaque. Gasol sait s’écarter quand l’un de ses coéquipiers attaque le cercle. Il sait libérer des espaces simplement en lisant le jeu.
C’est aussi un pivot altruiste et un excellent passeur. Il facilite la vie des joueurs autour de lui. Il sait aussi inscrire ses points. Il est efficace à mi-distance et technique sous les panneaux. L’ancien lauréat du trophée de DPOY est l’un des meilleurs défenseurs de la ligue, même si là encore, cela ne se traduit pas toujours dans les statistiques. Il ne prend pas une dizaine de rebonds et ne contre pas tout ce qui bouge. Il se distingue encore une fois par son sens du placement et de la défense collective. Défendre est un travail d’équipe et Marc Gasol a parfaitement assimilé cette notion. Il anticipe les mouvements de son adversaire et ceux de ses coéquipiers. En revanche, on a parfois le sentiment qu’il peine à se faire violence. Comme s’il n’avait jamais eu l’habitude de dominer. Il doit s’affirmer encore plus pour vraiment franchir un palier. Marc Gasol sera de toute façon l’une des attractions de la prochaine free agency… et on aimerait vraiment le voir aux San Antonio Spurs…
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Marc Gasol

Crédit: AFP

25. Goran Dragic

Nous avons bien évidemment été influencés par la saison extraordinaire de Goran Dragic au moment de faire notre classement. Le meneur des Phoenix Suns a pris une autre dimension l’an passé et les statistiques le confirment. Il se classe quatrième parmi les meneurs au PER (21,46) derrière les ogres que sont Chris Paul, Russell Westbrook et Stephen Curry. Il a également cumulé 10,3 "Win Shares". Il était le patron des Phoenix Suns et de loin.
Même sans Eric Bledsoe, les Suns ont longtemps occupé une place parmi les huit qualificatives pour les playoffs au sein de la Conférence Ouest. Ils le doivent principalement à Goran Dragic. Le meneur slovène cumulait 20 pts, 3 rbds et 6 pds avec une efficacité assez impressionnante (50% aux shoots et 40% à trois-points). Excellent sur pick&roll et pick&pop, adroit de loin et meurtrier près du cercle, le joueur de 28 ans lis les mouvements de son défenseur. Il change de rythme, il maitrise le flotteur et il n’a pas peur de batailler avec des joueurs plus grands près du cercle. Sa défense est encore en chantier et Dragic est un peu léger pour défendre sur un arrière du calibre de James Harden ou Dwyane Wade. Il n’est pas assez rapide pour contenir des meneurs comme Damian Lillard ou Kyrie Irving. Mais peu de franchises peuvent se vanter d’aligner deux créateurs dans leur backcourt et le Slovène peut ainsi défendre sur un joueur moins menaçant balle en main pour laisser à Bledsoe le soin de se charger du meilleur scoreur.
Si les Suns étaient légèrement meilleurs en défense sans leur meneur, ils étaient beaucoup, beaucoup, beaucoup plus forts avec Dragic sur le parquet en attaque (+10 pts). Il s’est imposé comme l’un des meilleurs meneurs de la NBA et il attaque la meilleure période de sa carrière. A 28 ans, il n’a peut-être le potentiel de meneurs plus jeunes comme Lillard, Wall ou Irving mais on le considère comme l’un des 25 meilleurs joueurs de la ligue.
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Goran Dragic

Crédit: Eurosport

24. Kawhi Leonard

Il y a deux ans, en introduction des finales NBA entre le Miami Heat et les San Antonio Spurs, nous avions présenté Kawhi Leonard comme un joueur capable de mettre à mal LeBron James sur l’intégralité d’une série. Cette notion a paru aberrante pour une partie du public. Personne ne peut stopper le ‘King’. Et c’est vrai. Mais Leonard a démontré pendant cette finale – perdue par les Texans – qu’ils étaient en mesure de poser des difficultés à James. A l’issue de la victoire du Heat, nous avons profité d’une déclaration de Gregg Popovich ("Kawhi est le futur des Spurs") pour qualifier l’ailier polyvalent comme le prochain patron des éperons. Une nouvelle fois, certains ont émis des doutes – à juste titre. Quelques jours avant le début des dernières finales NBA, nous avons consacré une longue analyse au Californien en l’annonçant comme le prochain MVP de la finale et le joueur le plus important des Spurs. Pour une fois, on ne s’était pas trompé.
Pensez ce que vous voulez, mais San Antonio n’aurait jamais battu le Heat de la sorte sans Kawhi Leonard. On n’ira pas jusqu’à annoncer que les Spurs n’auraient pas remporté le titre sans lui (même si Gregg Popovich l’a annoncé à demi-mot à travers une déclaration subtile : "Kawhi pense qu’il a gagné tout seul.") tant l’écart était grand entre les deux finalistes mais ‘Sugar K’ était l’homme de base du succès des Spurs. Ses qualités athlétiques hors du commun et sa faculté à impacter le jeu des deux côtés du parquet sont extrêmement précieux pour l’équipe de Gregg Popovich. On lui a collé trop rapidement une étiquette de « 3 and D » et c’est la raison pour laquelle certains sont encore réticents à l’idée de lui conférer le statut de star. Mais Leonard est déjà plus que ça. On connait tous ses aptitudes défensives. Mais ses responsabilités en attaque seront encore revues à la hausse cette saison.
Sur 36 minutes, il tournait à presque 16 pts et 8 rbds par match. Il n’a pas la faculté à marquer 25 points par soir mais Leonard est en mesure de faire la différence en isolation et c’est là sa principale évolution. Il profite de sa puissance et de sa taille au poste bas et il est de plus en plus à l’aise balle en main. Il a développé quelques moves (son fameux spin) et il est capable de finir près du cercle ou à mi-distance après le dribble. Il est efficace de loin. C’est un bien meilleur attaquant que ce que l’on pourrait penser. Il n’a simplement pas toujours l’occasion de se mettre en valeur dans ce registre. Les Spurs prennent leur temps avec Kawhi. Mais nul doute qu’il s’affirmera progressivement non plus comme le joueur le plus important mais comme le plus talentueux de San Antonio.
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Kawhi Leonard hurle sa joie après avoir été nommé MVP des Finales

Crédit: AFP

23. Dwight Howard

Dwight Howard a fait le choix de s’exiler de Los Angeles l’été dernier afin de rejoindre le Texas et les Houston Rockets. Il se sentait capable de s’exprimer plus librement sur le terrain au sein du système de Kevin McHale et sa première saison est une réussite, et ce malgré l’élimination des Rockets au premier tour des playoffs. Libéré de ses problèmes de dos, ‘D12’ a repris sa marche en avant en cumulant 18 pts et 12 rbds en étant la deuxième option offensive de son équipe. Houston est la franchise de James Harden et le pivot en est sans doute conscient. Et c’est tant mieux.
Howard n’est pas et ne sera jamais Shaquille O’Neal ou Hakeem Olajuwon. Il n’est pas cet intérieur capable de ramener les géants au sommet de la ligue en portant une franchise vers le titre (il l’était presque à Orlando). Le profil de l’ancien premier choix de draft est d’abord défensif. Avec sa puissance et ses fondamentaux, il protège le cercle à merveille (même s’il est descendu sous les 2 blocks de moyenne pour la première fois depuis 2007). Il capte la plupart des rebonds qui se trouvent sur son chemin. Son jeu offensif est toujours limité, il n’a pas la panoplie dos au panier d’un Al Jefferson ou d’un DeMarcus Cousins. Il a quelques moves – et pas zéro move contrairement à ce que pensent certains – mais il ne transpire pas le basket. Il est efficace sur pick&roll mais préfère réclamer la balle au poste bas.
Son placement n’est pas toujours idéal même si on peut légitimement penser que son travail avec Hakeem Olajuwon et Kevin McHale devrait l’aider à poursuivre sa progression. Howard a 28 ans mais il a déjà plusieurs saisons NBA au compteur. Sa domination repose essentiellement sur ses qualités athlétiques et on peut donc craindre que ses blessures à répétition au dos jouent sur la suite de sa carrière. Il sera sans doute plus jamais le pivot explosif qu’il a été à Orlando mais il reste un joueur solide. Ses performances en playoffs (26 pts et 13 rbds) démontrent qu’il a encore le niveau pour jouer les premiers rôles dans les moments importants.
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BASKET 2013 Lakers - Dwight Howard

Crédit: Panoramic

22. Joakim Noah

Oui, nous avons placé Joakim Noah avant Dwight Howard et nous, cela n’a rien à voir avec du chauvinisme. Ni même avec les Chicago Bulls. Honnêtement, on s’en fiche. Complètement. Mais il faut savoir reconnaître la progression de Jooks cette saison. La star chicagoane était le patron de l’équipe entraînée par Tom Thibodeau cette saison et il a mené les Bulls à la quatrième place de la Conférence Est. Et oui, même avec 12 points par match, Noah est un "two way player". C’est un joueur énergique et intelligent. Il transmet sa passion à ses coéquipiers en jouant chaque possession à fond. Et c’est en jouant chaque possession que l’on finit par décrocher un titre NBA.
Sans avoir des statistiques affolantes (1,2 steal et 1,5 block), le Français est un défenseur complet. Il se positionne bien sur pick&roll, il dévie des ballons, il donne de sa personne. Il prend des rebonds (11 rbds par rencontre). Il est leader de la défense… mais aussi de l’attaque de Chicago. Le jeu passait par lui en l’absence de Derrick Rose. Noah sent le jeu et il s’est imposé comme l’un des meilleurs passeurs de la ligue au poste haut (plus de 5 pds par rencontre). Il fluidifie le jeu offensif des Bulls et il donne des opportunités à ses coéquipiers et c’est bien là sa principale force en attaque. Même s’il n’est pas technique, il joue sur sa combativité pour marquer ses points après le pick&roll ou suite à un rebond offensif. Son tir à mi-distance est en progression malgré une mécanique de shoot affreuse.
Joakim Noah est un joueur atypique. Il ne rentre dans aucun moule. Mais c’est un joueur complet. Le genre de gars dont une équipe a besoin pour gagner une grande compétition. Une partie du public français ne lui a pas pardonné ses absences répétées en équipe de France. Et pour cause, ces mêmes supporteurs sont bien conscients que Noah est un excellent joueur et qu’il serait précieux pour les Bleus. Bref, c’est un autre débat. ‘Jooks’ n’a pas été élu DPOY par hasard. Il n’a pas été nommé dans le premier cinq NBA de la saison pour rien. Il n’a pas le profil de la star NBA mais il mérite sa place parmi les meilleurs joueurs de la ligue.
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Joakim Noah avec Chicago

Crédit: AFP

21. Rajon Rondo

Les fans des Boston Celtics râleront peut-être. Nous avons écarté Rajon Rondo du top 20 et sa blessure au genou y est pour beaucoup même si nous sommes persuadés que le meneur de Beantown retrouvera son niveau de jeu et continuera sa progression. Il ne se repose pas sur son explosivité pour faire la différence sur le parquet et on s’attend à le retrouver à son meilleur niveau dès le début de la saison.
Rondo est un meneur fantasque et son sens de la passe le place parmi les plus grands de l’histoire dans ce domaine. Il a enchaîné trois saisons consécutives à plus de 11 caviars de moyenne avant de se blesser. Même à son retour, il distribuait presque 10 caviars par matches. Le meneur des Celtics est un créateur d’offrandes, même s’il a tendance à dribbler beaucoup avant de faire LA bonne passe. C’est aussi un rebondeur solide et un très bon défenseur pour sa position. Ses mains démentielles lui permettent de voler de nombreux ballons et il a pris l’habitude de se classer parmi les meilleurs intercepteurs du pays depuis son arrivée en NBA. Rajon Rondo est un joueur complet et c’est une machine à triple-double.
Mais on peine encore à l’imaginer dans un rôle de franchise player. Il a l’âme d’un chef et il a les épaules suffisamment solides pour porter une équipe. Mais il ne sera jamais une première ni une deuxième option offensive, même si ce n’est de toute façon pas ce qu’on lui demande. Rondo doit façonner son shoot. Il est efficace en tête de raquette mais son adresse extérieure reste son principal point faible. Son rendement en attaque dépend de sa capacité à évoluer aux shoots. Tant qu’il sera maladroit de loin, les défenseurs passeront sous les écrans lors du pick&roll et n’hésiteront pas à prendre leur distance avec Rondo lorsqu’il n’a pas le ballon. Il doit apprendre à punir ses vis-à-vis. On a peut-être un peu sous-estimé le meneur All-Star. Associé à des scoreurs de qualité, Rondo a les épaules pour mener une franchise vers le titre NBA.
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Rajon Rondo

Crédit: AFP

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